Les États-Unis se préparent à révolutionner l’architecture moderne avec la construction du plus haut gratte-ciel en bois du monde.
Situé à Milwaukee, Wisconsin, ce projet ambitieux prévoit de s’élever à environ 183 mètres avec 55 étages destinés à des usages résidentiels, commerciaux, hôteliers et de bureaux.
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Le plus haut gratte-ciel en bois du monde : Un projet de construction innovant
Conçu par Michael Green Architects (MGA), ce projet pionnier vise à positionner Milwaukee comme un centre d’innovation architecturale durable. Le plan inclut la construction sur le site d’un ancien parking et promet d’intégrer des espaces publics tels que des promenades et des places publiques.
Un Investissement de plus de 700 millions de dollars
Le coût total du projet est estimé à plus de 700 millions de dollars, reflétant l’ampleur et la sophistication de ce gratte-ciel en bois. La construction sera réalisée en plusieurs phases, incluant 750 unités résidentielles et 17 650 mètres carrés d’espaces de bureaux, en plus de 300 chambres d’hôtel et 3 716 mètres carrés d’espace commercial.
Avantages de la construction en bois massif
Le bois massif, ou bois d’ingénierie, est choisi pour ses qualités écologiques et sa capacité à réduire l’empreinte carbone comparativement aux matériaux traditionnels comme le béton et l’acier. Les technologies comme le bois lamellé-collé et le bois croisé-laminé sont spécialement conçues pour résister aux contraintes environnementales, offrant une alternative plus légère, économique et rapide à construire.
Défis réglementaires et innovations
Historiquement, les constructions en bois massif étaient limitées à 18 étages en raison de réglementations strictes. Cependant, ce nouveau projet dépasse largement ces limites, témoignant des avancées technologiques et de la confiance accrue dans la sécurité et la durabilité de ce type de construction.
Esthétique et développement urbain
Le gratte-ciel en bois ne se distingue pas seulement par sa hauteur et ses technologies innovantes, mais aussi par son esthétique qui marie tradition et modernité. Ce projet est vu comme un catalyseur potentiel pour le développement urbain, offrant un nouveau visage à l’architecture de demain.
Des réactions mitigées
Malgré l’enthousiasme pour les avancées technologiques et écologiques que représente ce projet, l’idée d’un gratte-ciel en bois suscite encore des réactions mitigées. Toutefois, les avantages de construction, couplés à une approche préfabriquée, permettent de répondre efficacement aux défis contemporains de l’urbanisme et de la durabilité.
Avancée majeure dans le domaine de la construction durable
Le gratte-ciel en bois de Milwaukee représente une avancée majeure dans le domaine de la construction durable et de l’architecture innovante. Avec ses nombreux avantages écologiques et esthétiques, ce projet est positionné pour devenir un jalon important dans l’évolution de la construction urbaine aux États-Unis et dans le monde.
Cet article explore l’innovante construction du plus haut gratte-ciel en bois du monde à Milwaukee, qui combine des technologies de pointe avec une approche écologique pour redéfinir les normes de l’architecture moderne et du développement urbain.
Source : Dezeen
Il faut surtout ne pas fumer, gare !
Que va-t-il rester de nos forêts ?
Le bois est de facto 《traité》, avec quels produits chimiques pour éviter les termites, les mousisures, la protection incendie ?
Que vont respirer les habitants ou entreprises hebergées, quels risques pour leur santé ?
Quelles influences sanitaires dans le secteur urbain où sera érigé l’immeuble ?
Ça en fait des questions, j’espère que les concepteurs ont anticipé sur tous les aspects de cette construction.
Quant aux essences de bois, il serait souhaitable que pour chaque arbre “sacrifié” deux ou trois autres soient replantées, parce qu’après les incendies gigantesques, cela risque de devenir irrespirable.
Concernant le risque incendie, il y a bien moins de risque avec une structure bois qu’une structure en acier.
Sur les possibles poussières volatile, ou COV, que la structure soit en bois, en acier ou en béton, ça ne change rien ! Dans ce cas là, il parle de structure et non du second ou troisième œuvre.
Enfin, ce n’est pas un “sacrifice” d’arbres ! Pour la captation de carbone, c’est les arbres jeunes qui en capte le plus et non pas les arbres qui sont arrivés maturité. Les mêmes utilisés dans le cadre de la construction.
Aujourd’hui, il n’est plus à prouver qu’utiliser des matériaux peu transformer telle que le bois et la pierre est plus bénéfique en termes de développement durable.
C’est complètement régressif et c’est fait pour flatter l’ego de son concepteur. D’accord pour l’utilisation du bois,mais exclusivement de temps en temps ,en fait de manière anecdotique et pour de petites constructions.