Un câble transatlantique révolutionnaire pour dynamiser la transition énergétique Vers les renouvelables.
L’annonce d’un projet de câble d’interconnexion transatlantique entre l’Amérique et l’Europe promet de remodeler les marchés énergétiques et d’accélérer la transition vers les énergies renouvelables. Ce projet titanesque digne de l’aventure de Charles Tilston Bright (ingénieur en chef du premier câble sous-marin transatlantique de l’histoire) ne se limitera pas à une transmission unidirectionnelle d’électricité; il connectera deux des réseaux continentaux les plus vastes et interconnectés du monde pour un renouveau bienvenu dans le monde des énergies renouvelables.
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Une convergence énergétique inédite dans l’histoire énergétique mondiale
Selon une récente étude publiée par le think tank britannique Ember, ce câble pourrait faciliter une transition énergétique efficace vers l’électricité renouvelable. La complémentarité des conditions météorologiques entre les deux continents pourrait permettre de mieux gérer les pics de demande énergétique qui ne coïncident pas.
Le plus gros problème des énergies renouvelables : leur intermittence
L’intermittence des énergies renouvelables pose des défis significatifs pour leur intégration au réseau électrique. En France par exemple, la puissance éolienne peut fluctuer entre 46,7 GW et 0,4 GW, tandis que le solaire varie entre 1,3 GW et 33,6 GW selon la période. Un exemple frappant s’est produit en janvier 2019, où ces sources n’ont fourni que 0,65 GW, soit moins de 1% de la consommation. Fin 2018, sur 133 GW de capacité totale, 23 GW étaient intermittents et non pilotables. Malgré ces variations, les parcs éoliens et solaires combinés peuvent produire plus de 20% de leur puissance maximale 90% du temps, atteignant près de 30% en hiver. Cependant, la gestion de cette variabilité reste cruciale pour la stabilité du réseau.
Sécurité et efficacité renforcées
L’interconnexion transatlantique pourrait renforcer la sécurité et l’efficacité des transitions énergétiques de l’Amérique du Nord et de l’Europe. En reliant ces deux géants énergétiques, on favorise un partage plus fluide des ressources énergétiques, ce qui pourrait stabiliser les marchés et réduire les coûts pour les consommateurs des deux continents.
Impact sur les marchés énergétiques
Le projet d’interconnexion est vu non seulement comme un vecteur de stimulation pour les investissements en énergies renouvelables mais aussi comme une opportunité d’optimiser la résilience des réseaux électriques. Le câble permettrait une meilleure intégration des marchés énergétiques, une optimisation de la résilience des réseaux, et une réflexion en temps réel sur les conditions de fourniture et de demande.
Les 2 réseaux visés sont parmi les plus grands du monde
Avec des engagements de décarbonisation pris par des régions comme le Nord-Ouest de l’Europe et le Nord-Est des États-Unis, l’interconnexion des réseaux nord-américain et européen, parmi les plus grands du monde, offre un potentiel considérable. Cette initiative pourrait transformer profondément les structures de marché actuelles, notamment en offrant au Québec un accès à un marché européen plus vaste et potentiellement plus lucratif.
Un projet non seulement souhaitable mais essentiel
L’augmentation prévue de la demande électrique pour les transports, le chauffage, l’industrie, les data centers et la climatisation accentue le besoin de cette interconnexion. L’analyse d’Ember souligne que cette évolution de la demande en électricité,=, majoritairement décarbonées dans les deux décennies à venir, rend l’interconnexion transatlantique non seulement souhaitable mais aussi essentielle aux avenirs énergétiques des 2 sous-continents.
Cet article explore le projet avant-gardiste d’un câble d’interconnexion transatlantique entre l’Amérique et l’Europe, envisagé comme un levier majeur pour la transition énergétique vers les renouvelables. En synchronisant les deux plus grands réseaux électriques du monde, ce projet promet de redéfinir les dynamiques du marché énergétique global, offrant une stabilité accrue et des coûts réduits, tout en soutenant les ambitions de décarbonisation des continents impliqués.
Source : Ember
Visuel réalisé à l’aide de Canva à des fins de représentation.
Vous ne parlez pas de l’incompatibilité des réseaux ; en Europe on est sous 50 Hertz et aux États-Unis sous 60 Hz ; on peut éventuellement corriger cet inconvénient par un redresseur triphasé suivi d’un onduleur triphasé ou alors par un moteur asynchrone 50 Hertz qui fait tourner une génératrice 60 hertz mais utiliser ceci va fortement limiter la puissance transmise
Ce genre d’interconnexion existe déjà et se font en courant continu tres haute tension avec à chaque extrémités ses stations de conversion .
Il y en a en Chine au Brésil entre la Norvège et l’ Angleterre, la France et l’Angleterre, l’Italie et la Corse/ Sardaigne en Éthiopie.
Pour intrconnecter 2 réseaux de fréquences différentes on réalise des lignes en couant continu en très haute tension 750 kv par exemple et des stations de conversion à chaque extrémités. Il y en a même en France : interconnexion France Angleterre, Corse Italie, France Espagne . Pas besoin de moteur, génératrice etc…
Ce genre d’installation existe dans le monde entier et plus le pays est grand plus il y en a: Chine, usa Brésil, Congo (ex Zaïre). ces réalisations en courant continu sont adaptées pour transporter des grandes quantités d’énergie sur des longues distances.
Sur de telles distances seul le courant continu très haute tension est possible… Effet de peau tout ça …
L’électronique de puissance permet de régler ce problème.
Exemple d’électronique de puissance, les chargeurs 220V alternatif vers USB 5.0 V continu avec des tout petits transfos, il y a 30 ans le transfo aurait pris la forme d’un boîtier de 5 centimètres de côté.
Transfo allume cigare 12V continu vers 220V alternatif, volume de l’appareil la moitié d’une cartouche de clopes, ou encore la taille et la forme d’un gobelet Thermos,il y a 30 ans soit ça n’existait pas encore soit ça aurait pu faire la taille d’une radio portative de taille moyenne.
Avec les pertes en ligne astronomiques il va falloir ajouter ses eoliennes en nombres pour alimenter cette interconnexion
Bah non, en fait les pertes sont estimables à moins de 7%.
Il suffit de regarder le projet https://xlinks.co/
Entre Maroc et Angleterre
Faux et Archifaux.
Les pertes sont minimes : https://xlinks.co/
C’est tout simplement une héresie, dont le but est de noyer des milliards dans un projet et continuer á alimenter la croissance de l’industrie du cable.
Oui le rendement en haute tension est de 50% tout les 1500km ! En courant continu je ne sais pas mais pas neutre 😉
Ces pertes en très haute tension resteraient limitées en moyenne à 2 % du total produit (2.09 % en 2006 source RTE). Les quantités de pertes électriques …
je ne sais pas d’ou vienne vos 50% tout les 1500km
C’est très mignon tout sa, mais câble en cuivre ?
Quelle quantité de matière pour faire ce câble pour faire passer tout ces GWh voir TWH ?
Non, en THT c’est de l’aluminium (alliage d’) qui est est utilisé, ou de l’alu/acier (âme en acier pour la résistance et aluminium pour la conductivité.
Le cuivre Best plus employé. Il est bien trop cher.