Le 8e plus grand stade d’Europe et demeure de ce club mythique avec 2 ligues des champions va investir 200 millions d’euros pour transformer son enceinte

Pas de nouveau stade, mais un tout nouveau monde pour le Benfica.

Lisbonne est déjà célèbre pour ses tramways, ses miradouros, et ses sardines grillées. Il faudra bientôt y ajouter un autre symbole : le Benfica District. Le club mythique portugais a levé le voile sur un plan de rénovation de 200 millions d’euros pour métamorphoser son antre, l’Estádio da Luz, en un véritable quartier de vie, de sport et de spectacle.

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Benfica s’offre un royaume dans Lisbonne pour 200 millions d’euros

Pas question de démolir pour repartir de zéro. Le club tient à son écrin de 2003, construit à l’origine pour l’Euro 2004. La “Luz” garde sa forme de bol, son cœur battant, ses tribunes qui vibrent encore des exploits d’Eusébio à Gonçalo Ramos.  Le projet, signé par le cabinet international Populous en partenariat avec les architectes portugais de Saraiva + Associados, veut faire de la Luz un stade du XXIe siècle, ancré dans son époque.

La façade extérieure sera entièrement repensée. Exit les murs ternes, place à une enveloppe lumineuse composée de panneaux LED programmables. En journée, le béton reste discret. La nuit venue, le stade devient une lanterne géante, capable de changer de peau au rythme des matchs ou des concerts.

À l’intérieur, des zones d’ombre seront aménagées pour améliorer le confort des spectateurs dans les coursives. Le stade reste fonctionnel, mais gagne en intelligence.

C’est le plus grand stade du monde avec 132 000 places et il n’est pas destiné au football mais au second sport le plus pratiqué du monde

Une quatrième couronne pour accueillir la ville

La transformation la plus visible sera l’ajout d’un quatrième niveau sur l’anneau extérieur. On y trouvera 6 800 m² de bureaux, de boutiques, de restaurants et de salons de réception. Une sorte d’étage suspendu où se croiseront sponsors, supporters VIP, partenaires médias et curieux de passage.

Cette nouvelle couche permettra aussi au club de diversifier ses revenus, un enjeu majeur pour rester compétitif à l’échelle européenne. Car Benfica ne veut plus se contenter de former des pépites qu’il revend ensuite à prix d’or. Il veut aussi créer un écosystème où le foot devient une expérience globale, 7 jours sur 7.

Un parvis à la lisboète pour accueillir la ferveur

Devant l’entrée principale, un nouveau fan plaza s’étendra sur plusieurs milliers de mètres carrés, inspiré des grandes places de Lisbonne, comme la Praça do Rossio. Ce vaste espace à ciel ouvert pourra accueillir jusqu’à 10 000 personnes lors des grands soirs.

Au centre trônera la statue du légendaire Eusébio, repositionnée pour en faire le point de ralliement, le lieu de mémoire et de selfies. Un pèlerinage pour les supporters, une place publique pour les riverains, un décor vivant entre patrimoine et modernité.

Bien plus qu’un stade : un quartier du sport et du spectacle

Autour de l’enceinte, le projet prend des airs de mini-ville. On y prévoit :

• Une salle de spectacle de 10 000 places, pour concerts, événements sportifs ou compétitions d’esport
• Deux gymnases supplémentaires, pour le handball, le basket ou les arts martiaux
• Un terrain de foot et une piste d’athlétisme sur les toits, façon Brooklyn à la portugaise
• Une piscine olympique pour la natation de haut niveau
• Un théâtre de 500 places, car le ballon rond peut aussi rimer avec mise en scène

Bref, une extension pensée pour accueillir toute la diversité du sport et de la culture, en plein cœur de Lisbonne.

Un chantier en douceur, sans faire taire le stade

Aucune date officielle n’a encore été confirmée. Les médias portugais évoquent un début des travaux à l’été 2027, pour une durée totale de deux ans. Le tout se fera par phases, afin que l’Estádio da Luz puisse continuer à accueillir les matches pendant le chantier.

Une prouesse logistique attend les ingénieurs : transformer sans déranger, rénover sans suspendre, construire sans couper la voix des supporters.

Benfica, un géant d’Europe au palmarès étoilé

Fondé en 1904, le Sport Lisboa e Benfica est bien plus qu’un simple club de football : c’est une institution nationale, un emblème populaire enraciné dans les quartiers ouvriers de Lisbonne. Son surnom, “O Glorioso”, n’est pas usurpé. Avec des tribunes toujours pleines, un public fidèle, et un chant qui résonne dans tout le Portugal, Benfica est l’un des clubs les plus suivis d’Europe.

Son palmarès parle pour lui :

• 38 titres de champion du Portugal
• 26 Coupes du Portugal
• 7 Coupes de la Ligue
• 2 Ligues des Champions (1961 et 1962, avec Eusébio aux commandes)
• Plus de 80 trophées officiels au total

Dans les années 1960, le club brille au sommet de l’Europe. Il est le premier à briser l’hégémonie du Real Madrid, et devient le foyer d’une légende vivante : Eusébio, le “Panthère noire”, Ballon d’Or en 1965.

Aujourd’hui encore, malgré des résultats européens en dents de scie, Benfica reste un vivier de talents, capable de former et de vendre certains des meilleurs jeunes joueurs du continent (João Félix, Renato Sanches, Rúben Dias). Ce projet de modernisation du stade ne vient donc pas de nulle part : c’est une suite logique pour un club qui veut marier mémoire et ambition, sans jamais oublier d’où il vient.

Résumé du projet en chiffres :

Benfica ne bâtit pas seulement pour ses supporters. Il construit un avenir à son image : populaire, ambitieux, ancré dans son histoire, mais tourné vers demain. À Lisbonne, ce ne sera plus juste un stade. Ce sera un quartier vivant, où chaque pierre posée dira la même chose : ici, on joue, on rêve, on vit.

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Source : Communiqué de presse de Populous