La France vit au rythme de la Coupe du monde depuis maintenant une semaine. Cependant, malgré les deux victoires de la France et une entrée quasi parfaite dans la compétition, une polémique persiste : la division autour de la cérémonie d’ouverture, orchestrée par jean Dujardin, ne faiblit pas. Retour sur une semaine chargée en émotion.
Entre polémique et victoire, une semaine houleuse pour la Coupe du monde
C’est connu, les français aiment les polémiques, mais cette compétition est particulièrement marquée par des histoires extrasportives. Entre une cérémonie d’ouverture jugée « Rance », un joueur de rugby condamné en 2020 pour agression raciste et deux victoires des bleus, que faut-il vraiment retenir de cette compétition ?
« Je ne suis pas raciste », clame Baptiste Chalumeau
Les polémiques ont commencé avant le match d’ouverture, avec la sélection de Baptiste Chalumeau et les révélations de sa condamnation pour agression raciste en 2020. Si l’intéressé ne nie pas les faits d’agression, il rejette le caractère raciste qui n’aurait pas été un critère dans son passage à l’acte. Le rugbyman a même pris le micro début septembre pour clamer, en larme, « je ne suis pas raciste ».
L’équipe de France, soudée, est venue éteindre les flammes de la division avec une entrée parfaite dans la compétition.
Jean Dujardin sort du silence pour défendre la cérémonie d’ouverture
Après les huées subies par Emmanuel Macron lors de son discours, c’est à la cérémonie qu’une partie de la France s’en est pris. « Rance », « surannée », presque « raciste » ou « ridicule », les opposants se sont déchaînés sur la toile pour condamner ce spectacle et son porte-parole : Jean Dujardin. Ce jeudi, l’artiste est sorti du silence pour rappeler que la cérémonie d’ouverture était un moment de partage de joie et de cohésion, normalement. Il s’est exprimé sur Instagram :
« Je n’aurais jamais pensé que ma participation à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde de Rugby déclencherait un tel déferlement de commentaires, politiques et médiatiques … On l’a voulue belle, on l’a voulue festive, on s’est amusé à l’imaginer, on s’est investi tous ensemble, bénévoles, artisans, artistes, heureux de la préparer en pensant au plaisir de tous. »
Une chose est sûre : il est dommage de voir les victoires françaises masquées par cette contestation qui ne faiblit pas, même une semaine après.
Les bleus à la rescousse
L’équipe de France de rugby reste imperturbable face aux polémiques et aux critiques. Après avoir résisté à la pression et aux assauts des Blacks en les dominant 27 à 13, c’est au tour de l’Uruguay de succomber aux assauts des bleus et à leur public lillois. Malgré des moments de fébrilité, la France n’a pas craqué et a fini par s’imposer 27 à 12.
C’est maintenant au tour de la Namibie de trembler face à Antoine Dupont et ses coéquipiers. Le rendez-vous est pris jeudi 21 septembre pour confirmer la bonne forme du moment.
Si la suite de la Coupe du monde est incertaine, une chose est sûre : si la France soulève la coupe Webb Ellis le samedi 28 octobre à Paris, nul doute que les polémiques s’éteindront pour laisser place, espérons-le, à l’union nationale, comme en 1998 ?