La Direction générale de la Santé (DGS) vient de clore la première édition du Prix de thèse en santé publique, marquant ainsi un tournant significatif dans la reconnaissance et la valorisation des jeunes chercheurs français en santé publique. Inaugurée avec brio, cette première édition a rassemblé plus de 80 candidatures, un engouement qui témoigne de l’intérêt croissant pour les problématiques de santé publique au cœur des politiques nationales.
Une initiative inédite pour une cause primordiale
Ce prix de thèse est le premier du genre en France, et a été conçu pour distinguer les efforts de jeunes chercheurs dont les travaux revêtent une importance particulière pour l’élaboration et l’évaluation de politiques publiques novatrices. Il permet ainsi d’apporter une lumière nouvelle sur des problématiques cruciales de santé, et de proposer des axes d’amélioration basés sur une analyse scientifique rigoureuse.
Vagues de chaleur en Chine : une bombe à retardement pour la santé et l’agriculture !
Un jury prestigieux pour une sélection rigoureuse
Présidé par le Dr Grégory Emery, Directeur général de la Santé, le jury était composé de douze membres issus de la DGS, des agences sanitaires, et des organismes de recherche sous tutelle du Ministère de la Santé et de la Prévention, renforcé par la présence de personnalités scientifiques françaises éminentes dans le domaine de la santé publique.
Des lauréats aux travaux prometteurs
Après une délibération approfondie, le jury a décerné les prix aux lauréats suivants :
- Premier prix : Marie Poiseuil, de l’université de Bordeaux, pour sa thèse sur la participation aux dépistages du cancer du sein chez la femme et survie après un cancer du sein selon le dépistage et les inégalités sociodémographiques.
- Deuxième prix : Mélissa Macalli, également de l’université de Bordeaux, pour sa thèse axée sur les conduites suicidaires chez les étudiants : analyse et modélisation du risque dans la cohorte i-Share.
- Troisième prix : Salam Abbara, de l’université Paris-Saclay, pour son travail sur la résistance dans les infections bactériennes : apport de l’entrepôt de données de santé de l’AP-HP.
- Prix spécial “One Health” : Guillaume Crozet, de l’université de Paris Est-Créteil, pour sa recherche sur le risque rabique associé aux chiens et aux chats en France métropolitaine : analyse quantitative et modalités de gestion.
Un soutien financier pour propulser la recherche en santé publique
Le prix de thèse était doté d’une enveloppe de 9 000 €, répartie entre les trois lauréats (5 000 € pour le 1er prix, 3 000 € pour le 2nd et 1 000 € pour le 3ème), un soutien financier appréciable pour encourager ces jeunes chercheurs à poursuivre leurs investigations dans un domaine où la recherche est fondamentale.
Vers une pérennisation du Prix de thèse en santé publique
Fort du succès de cette première édition, et de la qualité des travaux des lauréats, la Direction générale de la Santé a d’ores et déjà annoncé la tenue d’une deuxième édition pour l’année 2024, réaffirmant ainsi son engagement en faveur de la recherche et de l’innovation en santé publique.
Ce prix de thèse, en mettant en lumière des travaux de recherche d’une pertinence notable, s’inscrit comme un outil précieux pour stimuler la recherche dans des domaines prioritaires en santé publique, et pour partager des connaissances nouvelles propices à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques publiques en France.
En résumé :
- La première édition du Prix de thèse en santé publique lancée par la Direction générale de la Santé a connu un succès avec plus de 80 candidatures, visant à encourager et valoriser les travaux de jeunes chercheurs dans le domaine de la santé publique en France.
- Présidé par le Dr Grégory Emery, le jury a récompensé trois thèses remarquables, contribuant significativement à des problématiques cruciales de santé publique et proposant des perspectives pour l’élaboration de politiques publiques novatrices.
- Marie Poiseuil, Mélissa Macalli, et Salam Abbara ont été les lauréats de cette première édition, avec des travaux sur le dépistage du cancer du sein, les conduites suicidaires chez les étudiants, et la résistance aux antibiotiques dans les infections bactériennes respectivement.
- Un prix spécial “One Health” a été attribué à Guillaume Crozet pour sa recherche sur le risque rabique associé aux chiens et aux chats en France métropolitaine, soulignant l’importance de la prise en compte de la santé animale dans la santé publique.
- Fort de cette réussite, une deuxième édition du prix est déjà programmée pour 2024, réitérant l’engagement de la Direction générale de la Santé en faveur de la promotion de la recherche et de l’innovation dans les domaines prioritaires de la santé publique.