La Journée mondiale du droit à l’avortement, célébrée le 28 septembre de chaque année, constitue une occasion significative de réfléchir sur le chemin parcouru et les défis encore à relever pour garantir l’accès sécurisé et légal à l’avortement partout dans le monde. À travers ce focus, nous aborderons la naissance et la portée de cette journée, le contexte législatif global, ainsi que les mobilisations observées en cette occasion.
Histoire et signification de la journée
La Journée mondiale du droit à l’avortement trouve son origine en Amérique latine et aux Caraïbes où, en 1990, le mouvement féministe a choisi la date du 28 septembre pour marquer la lutte pour les droits des femmes à décider librement de leur maternité. La date a été choisie en mémoire du 28 septembre 1871, jour où la loi brésilienne sur la liberté des ventres a été promulguée, libérant ainsi les enfants nés de mères esclaves.
Depuis, la reconnaissance de cette journée s’est étendue à l’échelle mondiale, soulignant l’importance cruciale d’un accès sûr et légal à l’avortement comme un droit humain fondamental.
Contexte législatif global
Dans un monde idéal, chaque femme devrait avoir le droit de décider de son propre corps. Cependant, la réalité législative globale témoigne d’une grande disparité.
Dans certains pays, des progrès considérables ont été accomplis en matière de législation sur l’avortement, offrant aux femmes un accès sûr et légal à l’avortement. Par contre, d’autres nations maintiennent des lois restrictives, mettant ainsi en péril la santé et la vie des femmes.
Mobilisations et actions
Chaque année, la Journée mondiale du droit à l’avortement est marquée par diverses manifestations et activités organisées par des organisations féministes et des groupes de défense des droits des femmes. Ces mobilisations visent à sensibiliser le public et les décideurs sur l’importance de l’avortement sécurisé et légal, et à réclamer des changements législatifs là où ils sont nécessaires.
Cette année, sous le slogan “Avortement: Un droit, pas un privilège”, diverses actions ont été menées tant dans les rues qu’en ligne pour accentuer la pression sur les gouvernements récalcitrants.
Les témoignages des femmes concernées
La parole est également donnée aux femmes qui, par leurs témoignages, illustrent la nécessité et l’urgence d’un accès libre et sécurisé à l’avortement. Leurs histoires révèlent les difficultés rencontrées en l’absence de législations favorables, et l’impact positif qu’un accès sécurisé à l’avortement peut avoir sur la vie des femmes.
Vers un avenir plus équitable
La lutte pour le droit à l’avortement se poursuit dans de nombreux territoires. La Journée mondiale du droit à l’avortement du 28 septembre 2023 rappelle que ce combat est loin d’être terminé et souligne l’importance de la solidarité globale pour garantir à toutes les femmes le droit de décider de leur corps et de leur futur.
Les actions menées en cette journée spéciale résonnent comme un appel à poursuivre les efforts, pour que l’avortement cesse d’être un privilège et devienne un droit universellement reconnu et respecté.
En résumé :
- La Journée mondiale du droit à l’avortement, célébrée le 28 septembre, souligne l’importance d’un accès légal et sûr à l’avortement comme droit humain fondamental, originaire du mouvement féministe en Amérique latine et aux Caraïbes en 1990.
- La législation globale sur l’avortement présente des disparités, avec des pays ayant des lois progressistes tandis que d’autres maintiennent des restrictions sévères, mettant en danger la santé et la vie des femmes.
- Diverses mobilisations, sous le slogan “Avortement: Un droit, pas un privilège”, sont organisées annuellement pour sensibiliser et réclamer des changements législatifs, avec des manifestations dans les rues et en ligne.
- Les témoignages de femmes concernées illustrent l’urgence et la nécessité d’un accès libre et sécurisé à l’avortement, révélant les impacts positifs et négatifs des législations en vigueur sur leur vie.
- La Journée mondiale rappelle que la lutte pour le droit à l’avortement continue, appelant à une solidarité globale pour garantir ce droit fondamental à toutes les femmes, en vue d’un avenir plus équitable.