L’affaire judiciaire qui secoue le monde de la musique ne semble pas près de s’achever.
En mai 2023, Ed Sheeran a triomphé dans deux procès consécutifs pour violation de droits d’auteur, où il était accusé d’avoir plagié la chanson de 1973 de Marvin Gaye, Let’s Get It On, dans son tube de 2014, Thinking Out Loud. Cependant, la fin de ces procès n’était que le début d’une nouvelle saga juridique, car les plaignants ont fait appel de ces décisions.
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Le retour en cour d’appel
L’année dernière, le tribunal de district a rendu un jugement en faveur de Sheeran, mais cette décision est actuellement examinée par la Cour d’appel du deuxième circuit à New York. Le débat se concentre sur la question de savoir si les éléments de la chanson incriminés — la progression d’accords et le rythme harmonique — sont suffisamment banals pour être considérés comme des “blocs de construction” de la musique pop, et donc non protégeables par le droit d’auteur.
Les arguments en cour
Durant le procès, l’accusation a tenté de prouver que Sheeran avait conscience du plagiat en présentant une vidéo où il enchaînait les deux chansons lors d’un concert. Sheeran, cependant, a réfuté les accusations, déclarant qu’il serait absurde de souligner publiquement une telle faute. Les jurés ont été convaincus par sa défense, mais l’affaire a pris un nouveau tournant avec l’appel.
Une question de droit sur les éléments musicaux
Le juge Louis L. Stanton a affirmé que la progression d’accords et le rythme harmonique en question étaient trop courants pour être protégés par le droit d’auteur. Cette décision soulève des questions importantes sur les limites de la protection des droits d’auteur dans la musique, notamment sur ce qui constitue un élément suffisamment original pour mériter cette protection.
Les implications pour l’industrie musicale
Si la cour d’appel confirme la décision en faveur de Sheeran, cela pourrait mettre un terme définitif à la bataille juridique. En revanche, si la cour donne raison à SAS, cela pourrait ouvrir la voie à une nouvelle série de procès contre Sheeran par cette même société, qui sont actuellement en attente.
Perspectives futures et réactions du secteur
Les décisions prises dans ce cas pourraient avoir des répercussions significatives sur la façon dont les droits d’auteur sont traités dans l’industrie musicale. Un jugement favorable à Sheeran pourrait renforcer la position selon laquelle certaines structures musicales de base ne doivent pas être sujettes à des droits d’auteur, encourageant ainsi plus de liberté créative. Inversement, une victoire pour SAS pourrait accroître la prudence des artistes et des producteurs concernant l’utilisation de certaines structures musicales courantes.
Cet article explore la continuation du litige judiciaire concernant la chanson “Thinking Out Loud” d’Ed Sheeran, accusée de plagier “Let’s Get It On” de Marvin Gaye. La Cour d’appel du deuxième circuit reconsidère actuellement les arguments qui ont déjà mené à la victoire de Sheeran en première instance. Ce cas soulève des questions cruciales sur les éléments musicaux pouvant être protégés par le droit d’auteur, affectant potentiellement les pratiques créatives dans l’industrie de la musique.
Source : MusicBusinessWorldwide
c’est nimporte quoi, si ed Sheeran prend, alors on est obligé de retirer tout les plagiats de l’industrie, il va rester 3 morceaux en vente