Le 26 avril 2024 marque une date historique pour la défense nationale française avec la notification par la Direction générale de l’armement (DGA) et le CEA du premier marché dit « pré-DLR » du porte-avions de nouvelle génération (PA-NG).
Cette étape cruciale initie les travaux de développement des chaufferies nucléaires, promettant une avancée majeure dans la capacité opérationnelle de la marine française.
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Démarrage des Travaux sur le PA-NG
Le projet du porte-avions de nouvelle génération prend forme avec le début des travaux prévus de 2024 à 2029. Cette première phase, précédant la décision de lancement en réalisation, vise à développer et à fabriquer les chaufferies nucléaires essentielles au fonctionnement du PA-NG. Ce projet d’envergure est piloté en collaboration étroite entre Naval Group et TechnicAtome, démontrant l’expertise française en matière de technologies de défense avancées.
Les Sites Clés de Production
Les infrastructures de Naval Group à Cherbourg et à Nantes-Indret sont désignées pour mener à bien les composants cruciaux des chaufferies nucléaires. Ces sites spécialisés s’attelleront à la fabrication des enceintes de confinement et des capacités principales des chaufferies, tandis que le site de Cadarache de TechnicAtome accueillera les prototypes d’équipements. Ces développements s’accompagnent d’une modernisation des moyens de production pour répondre aux défis industriels du programme.
Un Partenariat Stratégique et Technologique
Le PA-NG est le fruit d’une coopération unique entre plusieurs entités majeures de l’industrie navale et nucléaire. Naval Group, les Chantiers de l’Atlantique, la société MO Porte-avions et TechnicAtome mettent en commun leurs compétences pour concrétiser ce projet ambitieux. Cette organisation sur-mesure assure une intégration fluide des différentes expertises, cruciale pour le succès de ce programme d’envergure.
Des Compétences Exceptionnelles pour un Défi Technologique
La réalisation du PA-NG nécessite une diversité de compétences et de savoir-faire uniques. Plus de 200 métiers et expertises sont mobilisés, relevant les défis technologiques posés par ce porte-avions nouvelle génération. Ce projet stimule également toute une filière de sous-traitants et partenaires, y compris des forgerons et des entreprises spécialisées telles que Framatome, Aubert et Duval, et Industeel, qui jouent un rôle crucial dans la chaîne de valeur.
L’Impact Économique et Industriel
Le développement du PA-NG représente non seulement un progrès technologique mais aussi un moteur économique significatif. En mobilisant une large gamme de ressources industrielles et humaines, ce projet soutient l’emploi et la croissance dans plusieurs régions françaises, renforçant ainsi le secteur de la défense nationale et de la haute technologie.
Les Enjeux à Long Terme
Les implications de ce projet dépassent le cadre de la simple construction d’un bâtiment naval. Le PA-NG est conçu pour être au cœur des opérations de défense futures, avec une capacité nucléaire qui garantit autonomie et puissance sur les mers. Ce programme souligne l’engagement de la France dans la maîtrise de sa souveraineté maritime et la modernisation de ses capacités militaires.
Cet article explore les étapes cruciales et les partenariats stratégiques derrière le lancement des travaux pour les chaufferies nucléaires du porte-avions de nouvelle génération français. En plongeant dans les détails de ce projet ambitieux, nous découvrons non seulement les avancées technologiques qu’il promet mais aussi l’impact significatif qu’il a sur l’industrie et l’économie nationale. Ce développement met en lumière les efforts considérables et l’expertise mise en œuvre pour renforcer la défense nationale et affirmer la position de la France sur l’échiquier international.
Source : TechnicAtome
Que reste-t-il de vraie souveraineté française depuis la perte d’arabelle et d’Alstom cédés aux États-Unis par le vendu infiltré Macron ?
Je ne comprends toujours pas la stratégie de nos dirigeants qui ont fait le choix d’un seul porte-avions? De plus un bâtiment type PA américain, quand on sait que pour avoir un groupe aéronaval disponible, il faut évidemment deux plateformes. Il aurait été plus judicieux de construire deux porte-avions type CDG, lesquels auraient pu être utilisés, entretenus soit à Toulon, soit à Brest. Actuellement ni à Toulon, ni à Brest les bassins Vauban ou Laninon ne sont pas assez grands. Hormis à Brest au port de commerce. Si un problème survient en Atlantique, ou ce PA NG pourra être mis au bassin ? Ensuite, quant aux équipages, il ne faut pas compter deux équipages, un et demi suffit à armer le PA d’alerte. Pareil pour le groupe aérien, il n’y aurait qu’un bateau à armer. Ce système permettrait d’avoir toujours un des deux bâtiments disponibles en cas de crise.pour moi, dépenser des milliards pour un seul bâtiment qui ne sera disponible que six mois sur douze n’est pas du tout un bon choix. Deux porte avions ou rien. Alors il vaudrait mieux miser sur un plus grand nombre de FREMM, mieux armées et également sur plus de sous marins SNA et sous marins type Scorpene mieux répartis entre Brest et Toulon. Actuellement les mouvements des SNLE ne sont pas assez assurés.
Ce n’est pas fini, le poudré pourrais le mettre à la disposition de l’Europe.
Mais, ça coûte beaucoup trop cher un 2° PA NG.Il faut y ajouter l’escorte et les avions. Sans compter que l’armée à un énorme déficit d’hommes. Un PH modifié comme le Japon et l’Italie pourrait être le 2° PA. (porte aeronefs)
Un porte hélicoptère transformé, avec pont renforcé et tremplin, des avions à décollage court et atterrissage vertical, nous n’en avons hélas pas. Une permanence en mer pourrait alors se faire avec l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre. Ces pays ont l’habitude de manœuvrer ensembles avec les FREMM, sous marins, ravitailleurs et AWAKS.
Je trouve que insulter le président n’a pas sa place ds ces lignes les commentaires de pseudos expert s y’a qu’à faut qu on que ne se son t’ils pas présentés comme président la critique est aisée mais l’art est difficile