Microsoft et Helion pionniers de la fusion nucléaire pour 2028.
Dans une annonce révolutionnaire qui redéfinit les ambitions dans le domaine de l’énergie, Microsoft s’est associé à Helion Energy pour mettre en œuvre un projet audacieux : utiliser de l’électricité générée par la fusion nucléaire dès 2028. Cette initiative marque un tournant potentiel dans la production d’énergie propre et durable.
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Un partenariat stratégique pour l’énergie de demain
Helion Energy, une entreprise américaine à la pointe de la technologie de fusion nucléaire, a reçu le soutien de Microsoft pour développer un réacteur à fusion capable de produire 50 MW d’électricité après une année de montée en puissance. Ce partenariat vise à démontrer la viabilité commerciale de la fusion nucléaire bien avant les délais habituellement projetés par l’industrie.
L’ambitieux projet de fusion
Helion Energy a déjà construit six prototypes aux États-Unis et travaille actuellement sur son septième modèle, Polaris, à Everett, Washington. Ce dernier est censé prouver sa capacité à produire de l’électricité d’ici 2024, un jalon crucial avant la mise en œuvre complète prévue pour 2028.
Technologie avancée
Helion se distingue par son utilisation du combustible deutérium-tritium et par la création d’un plasma confiné magnétiquement et pulsé. En juin 2021, la société a franchi un cap significatif en atteignant une température de plasma supérieure à 100 millions de degrés, affirmant son leadership dans le domaine de la fusion privée.
Implications pour l’industrie énergétique
L’accord entre Microsoft et Helion n’est pas simplement symbolique ; il comporte des clauses de pénalités financières pour garantir l’engagement ferme d’Helion à réaliser ce projet ambitieux. Cette approche contractuelle souligne la confiance des deux parties dans le succès de leur entreprise.
Un impact écologique et économique
David Kirtley, PDG d’Helion, souligne l’importance de cette collaboration pour l’avenir de l’industrie de la fusion, qui pourrait transformer radicalement les normes énergétiques mondiales en faveur d’une plus grande durabilité. Cette technologie promet de réduire considérablement les émissions de carbone, alignant les objectifs d’Helion avec les engagements climatiques de Microsoft.
Vision à long terme de microsoft
Brad Smith, vice-président de Microsoft, a exprimé son optimisme quant au rôle de l’énergie de fusion dans la transition mondiale vers des sources d’énergie propres. L’annonce de ce partenariat est alignée avec les objectifs à long terme de Microsoft en matière d’énergie propre et devrait accélérer la disponibilité de solutions énergétiques non polluantes sur le marché.
Un bon potentiel pour l’humanité ?
Le partenariat entre Microsoft et Helion Energy n’est pas seulement un pas en avant pour ces deux entreprises, mais aussi un bond potentiel pour l’humanité vers une énergie propre et inépuisable. Si les promesses de Helion se concrétisent, 2028 pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère énergétique.
Cet article explore l’audacieuse collaboration entre Microsoft et Helion Energy qui vise à produire de l’électricité via la fusion nucléaire dès 2028. Ce partenariat pourrait non seulement accélérer la transition vers des énergies plus propres, mais également redéfinir les possibilités futures de l’industrie énergétique globale.
Source : SFEN
Sauf erreur de ma part, le société Hélion mise essentiellement sur la fusion aneutronique Deutérium – Helium3 a la différence des fusions Deutérium/Tritium réalisée dans les tokamaks.
Avantages:
1) Pas d’émission de neutrons
2) Production directe de l’électricité à partir de la réaction, contrairement aux tokamaks où l’électricité sera produite via un cycle thermodynamique (turbines/générateur électrique).
Inconvénient
L’hélium3 est très rare sur la terre, mais abondant sur la Lune.
Cher Guillaume, le principal pb de la fusion nucléaire dont personne ne parle, c’est la disponibilité du tritium pour fabriquer l’hélium 4. Même si tout le monde parle de générer le tritium in situ, le rendement final de la réaction s’en trouvera lourdement affecté.
2028 est donc complètement utopique compte tenu ne serait ce que de la disponibilité du tritium que je viens de mentionner.