Une entreprise américaine promet de piéger le CO2 des navires dans le sel marin pour 100 000 ans.
Dans un monde où l’urgence climatique pèse sur chaque industrie, une startup issue de collaborations entre le California Institute of Technology (Caltech) et l’Université de Californie du Sud (USC) propose une solution audacieuse. Leur nouveau réacteur transforme le dioxyde de carbone émis par les moteurs des navires en sel, un processus sécurisé qui pourrait révolutionner la lutte contre les émissions de carbone dans le transport maritime.
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Une technologie inspirée par la nature pour capturer le CO²
Le réacteur innovant développé par la startup Calcarea propose un mécanisme de capture du carbone à la fois sûr, efficace et économique. Le processus utilisé imite les réactions naturelles des océans, mais accélère significativement la transformation du CO2 en sels inoffensifs, capables de confiner le carbone pendant jusqu’à 100 000 ans. Cela pourrait non seulement contribuer à réduire drastiquement les émissions des navires mais aussi aider l’industrie maritime à atteindre les objectifs de neutralité carbone fixés pour 2050.
Le fonctionnement du réacteur
Le réacteur capte les émissions de CO2 des moteurs des navires et les mélange avec de l’eau de mer et du calcaire dans le cadre d’un processus en circuit fermé situé dans la coque du navire. Cette réaction chimique produit de l’eau salée qui enferme le CO2 sous forme de sels de bicarbonate, un processus qui prendrait naturellement des millénaires mais qui est réalisé par le réacteur en quelques minutes.
Avantages environnementaux et économiques
L’utilisation de ce réacteur présente plusieurs avantages majeurs. Non seulement il permet de stocker de manière sûre et permanente le CO2, mais il évite également les effets néfastes de l’acidification des océans, un problème majeur lié à l’absorption naturelle du CO2 par les mers. En outre, cette technologie offre une solution moins coûteuse et potentiellement plus pratique que les méthodes de stockage du CO2 terrestres.
L’impact sur l’industrie maritime
Si cette technologie est adoptée à grande échelle, elle pourrait transformer radicalement l’empreinte carbone de l’industrie maritime internationale. Calcarea envisage même de développer des navires spécifiquement conçus pour collecter le CO2 et le calcaire, les traiter en mer et libérer l’eau salée, fonctionnant essentiellement comme des usines flottantes de capture et de stockage du carbone.
Progrès et partenariats stratégiques
Jusqu’à présent, Calcarea a construit deux prototypes de réacteurs, et un partenariat avec une grande compagnie maritime internationale laisse présager des tests à plus grande échelle dans un avenir proche. Cette collaboration vise à intégrer le premier prototype de réacteur à échelle réelle sur un navire, marquant une étape significative vers la commercialisation de la technologie.
Optimisme de rigueur pour la suite de cette technologie
Les fondateurs de Calcarea sont optimistes quant à l’avenir de leur technologie, considérant qu’elle pourrait même surpasser les méthodes de stockage souterrain en termes d’efficacité et de sécurité. Le potentiel de ces réacteurs à transformer l’industrie maritime et à contribuer significativement à la lutte contre le changement climatique est immense.
Cet article explore les progrès d’une entreprise innovante qui a développé un réacteur capable de transformer le CO2 émis par les navires en sel marin. Cette technologie promet non seulement de réduire les émissions de carbone de manière significative mais aussi d’aider l’industrie maritime à atteindre ses objectifs de neutralité carbone d’ici 2050.
Source : Clacarea