Cette découverte va bouleverser le marché de la bijouterie et faire chuter drastiquement le prix des pierres précieuses comme le rubis

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Des rubis cultivés à partir de déchets gemmologiques.

Vous pensez, mangez, respirez et rêvez bijoux ? Alors cette percée scientifique est faite pour vous ! En effet, après quatre années de recherche intense, Sofie Boons, de l’Université de l’Ouest de l’Angleterre (UWE Bristol) a réussi à cultiver le premier rubis jamais créé directement dans une structure métallique, un exploit qui promet de transformer toute l’industrie de la joaillerie !

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Une nouvelle ère s’ouvre pour les pierres précieuses

La méthode développée par Sofie Boons permet de cultiver des pierres précieuses directement dans des structures métalliques à partir de ce que l’on appelle une “graine de rubis”. Cette graine peut être obtenue à partir de déchets de pierres précieuses ou de matériaux inutilisés issus de l’industrie gemmologique. Cette innovation est non seulement écologique mais elle réutilise efficacement les matériaux considérés jusqu’alors comme sans valeur.

Brillez en festival : les bijoux qui feront toute la différence

Un processus durable et innovant

Le procédé mis au point par Sofie diffère de la culture traditionnelle en laboratoire, souvent gourmande en énergie, et de l’extraction minière non durable. Ici, les pierres précieuses se développent en quelques jours seulement, grâce à une solution de flux introduite dans un four, qui utilise des fragments de matériel gemmologique.

La qualité sans compromis

Les gemmes ainsi obtenues par ce procédé innovant ont exactement les mêmes caractéristiques que celles extraites du sol. La seule différence réside dans leur origine, ces nouvelles gemmes étant donc cultivées plutôt qu’extraites directement du sol. Cette évolution pourrait complètement changer la manière dont sont perçus les pierres précieuses de laboratoire, jusqu’ici considérées comme inférieures.

Le procédé mis au point par Sofie diffère de la culture traditionnelle en laboratoire, souvent gourmande en énergie, et de l'extraction minière non durable.
Le procédé mis au point par Sofie diffère de la culture traditionnelle en laboratoire, souvent gourmande en énergie, et de l’extraction minière non durable.

Quelles conséquences sur l’industrie de la bijouterie ?

Cette technologie offre aux bijoutiers une nouvelle manière d’incorporer des gemmes dans leurs créations, sans réduire la taille et la valeur des pierres précieuses ébréchées. Au contraire, elle permet l’utilisation maximale des matériaux gemmologiques disponibles, en cultivant des gemmes de la taille nécessaire, directement dans les structures métalliques. La conséquence à prévoir est aussi (et peut-être surtout) l’arrivée sur le marché de pierres précieuses de qualité à un prix nettement inférieur à ce qu’il est actuellement.

Expansion de la recherche et applications futures

Sofie Boons envisage d’élargir ses recherches à d’autres pierres précieuses et métaux rares. Son travail bénéficie du soutien de l’UWE Bristol et vise à élargir les horizons de la bijouterie durable.

Enfin une vague verte dans la bijouterie ?

Le Professeur Elena Marco, vice-chancelière et chef du College of Arts, Technology and Environment à UWE Bristol, souligne les avantages environnementaux de cette méthode, qui évite l’érosion des sols, la déforestation et la destruction des écosystèmes liées à l’extraction traditionnelle. Ce développement remet en question la supériorité perçue des gemmes extraites et ouvre la voie à une production de bijoux novatrice et respectueuse de l’environnement.

La demande explose pour ce nouveau tissu fait à partir… De coquilles d’huîtres

Cet article explore une innovation majeure dans la bijouterie : la culture de rubis directement dans des structures métalliques à partir de déchets gemmologiques. Cette avancée, mise au point par Sofie Boons de l’UWE Bristol, non seulement challenge la tradition mais promet aussi de révolutionner les pratiques de l’industrie en offrant une alternative durable et de qualité.

Source : UWE Bristol

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Eric GARLETTI
Eric GARLETTIhttps://www.eric-garletti.fr/
Je suis curieux, défenseur de l'environnement et assez geek au quotidien. De formation scientifique, j'ai complété ma formation par un master en marketing digital qui me permet d'aborder de très nombreux sujets.

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