L’agriculture doit constamment s’adapter aux défis posés par le changement climatique, des solutions innovantes sont explorées pour améliorer la résilience des cultures. Parmi ces méthodes, l’étude des effets des pratiques d’arrosage sur les plants de tomates se démarque. Récemment, des chercheurs de l’ACS’ Journal of Agricultural and Food Chemistry ont mis en lumière comment la taille des gouttelettes d’eau pourrait influencer la croissance des plantes et leur résistance aux ravageurs et pathogènes.
L’impact de la taille des gouttelettes d’eau
La recherche conduite par Man-Qun Wang et son équipe a examiné de près l’effet de la pulvérisation d’eau sur les plants de tomates, en se concentrant spécifiquement sur la taille des gouttelettes. Cette étude comparative entre des gouttelettes de 200 micromètres (la taille d’un pixel sur un écran d’ordinateur) et de 1 000 micromètres (comparable au diamètre d’une tête d’épingle) a révélé des résultats significatifs.
Structuration des plants et réaction aux stress environnementaux
Les plants arrosés avec de grandes gouttelettes d’eau se sont montrés plus courts et plus compacts que les autres. Ce phénomène pourrait être interprété comme une réponse adaptative à une stimulation mécanique plus intense, simulant des conditions environnementales comme le vent ou une pluie battante.
Rendement et qualité des fruits
Surprenamment, le rendement et la qualité des fruits sont restés similaires entre les groupes testés, suggérant que la modification de la taille des gouttelettes d’eau n’affecte pas directement ces aspects de la croissance des tomates.
Analyse métabolique et défense des plants
L’analyse métabolique a apporté des révélations importantes : les plants traités avec de grandes gouttelettes ont montré des modifications notables dans la production d’hormones liées à la défense de la plante. Ces changements ont conduit à une résistance accrue contre les larves de papillons et la moisissure grise. De plus, ces plants ont accumulé des niveaux plus élevés d’acide chlorogénique, connu pour ses propriétés de médiation de la défense dans les feuilles.
Moindre attirance pour les ravageurs
Un autre avantage observé a été la réduction des émissions de composés organiques volatils, rendant les plants moins attractifs pour les mites qui pondent leurs œufs. En effet, les plants recevant de grandes gouttelettes ont vu une diminution de 74 % du nombre d’œufs déposés sur leurs feuilles.
Implications pour les pratiques agricoles
Ces découvertes ouvrent la porte à des avancées significatives dans les technologies de pulvérisation d’eau et l’atomisation des gouttelettes. En optimisant la taille des gouttelettes, il est possible de développer des méthodes d’arrosage qui non seulement réduisent la nécessité de pesticides chimiques mais améliorent également la robustesse des plants face aux stress environnementaux.
Les implications de cette étude pour l’agriculture moderne sont vastes, proposant une voie vers une agriculture plus durable et respectueuse de l’environnement. L’adoption de telles technologies pourrait jouer un rôle significatif dans la mitigation des effets du changement climatique sur l’agriculture. Ce type de recherche souligne l’importance de comprendre en profondeur les interactions entre les pratiques agricoles et la biologie des plantes pour nourrir efficacement une population mondiale croissante dans un climat en mutation.
Je traite mes tomates ou autre avec mon produit et ils poussent sans maladie et comme des fous (pas loin en quelques jours) vigne idem et autres plantes