Le marché immobilier en France a connu des hauts et des bas significatifs au cours des dernières années, marqués par des fluctuations économiques et des politiques publiques changeantes. En 2024, des signes de reprise semblent émerger, mais cette reprise reste fragile et inégale selon les régions et les segments de marché.
Parmi les villes du Top 20, Villeurbanne, Nantes et Bordeaux sont celles qui affichent les plus fortes baisses de prix/m2 en 1 an.
Transactions immobilières : Une lueur d’espoir ?
Depuis le début de l’année 2024, le marché des transactions immobilières dans l’ancien montre des signes encourageants. Les taux d’emprunt, en baisse continue depuis l’été, couplés à une stabilisation des prix, ont légèrement redynamisé le secteur. La période de janvier à septembre 2024 a vu une augmentation de 8,3 % des mises en vente par rapport à la même période en 2023, avec des prix au mètre carré augmentant de 2,5 % en moyenne.
Madame Valérie Létard, récemment nommée ministre du Logement, est confrontée à la nécessité d’adopter des mesures ambitieuses pour revitaliser ce secteur. Elle doit répondre à des défis tels que la reconstitution de l’offre, la restauration de la confiance des investisseurs et la facilitation de l’accès à la propriété.
Marché locatif : Toujours sous pression
Parallèlement, le marché locatif continue de souffrir d’un déséquilibre significatif entre l’offre et la demande. Le nombre de mises en location a chuté de 5,2 % durant cette période, ce qui a entraîné une hausse des loyers. En moyenne, les loyers ont atteint 14,6 €/m^2, marquant une augmentation de 4,0 % sur un an. Les locataires doivent désormais débourser 786 € par mois, charges comprises, pour un logement moyen de 54 m^2.
Disparités régionales
Les régions françaises n’affichent pas toutes les mêmes tendances. L’Île-de-France, qui représente un cinquième de la population française, est l’unique région où les prix au mètre carré ont légèrement baissé (-0,4 %), contrastant avec une moyenne nationale en hausse. En revanche, des régions comme l’Occitanie et la Bretagne ont vu leur offre augmenter plus que la moyenne, avec des hausses de prix au mètre carré respectives de 9,6 % et 21,5 %.
Perspectives futures
Le retour des acquéreurs depuis la rentrée de septembre 2024 est un signe positif, mais il est crucial que ce regain soit soutenu par des politiques publiques fortes et des actions concrètes de la part des professionnels du secteur. Les agences immobilières, telles que Guy Hoquet l’Immobilier, ont un rôle majeur à jouer en rassurant les clients à chaque étape de leur projet d’achat.
Bien que les signes actuels de reprise du marché immobilier français soient encourageants, ils sont loin d’être suffisants pour parler d’une véritable renaissance du secteur. Les défis demeurent considérables, notamment en termes de reconstitution de l’offre et de stabilisation du marché locatif. L’année 2024 sera déterminante pour observer si les mesures prises par le gouvernement et les acteurs du marché parviendront à instaurer une dynamique plus positive et durable.