VINCI prolonge son partenariat au Royaume-Uni pour 5 000 km de route dans le comté de Hertfordshire.
Le comté de Hertfordshire, au Royaume-Uni, vient de reconduire VINCI, via sa filiale Ringway, pour la gestion et l’entretien de son réseau routier. Ce contrat pluriannuel, renouvelé depuis 2012, marque une nouvelle étape dans la collaboration fructueuse entre le comté et l’entreprise de renommée mondiale pour l’entretien des 5 000 km de routes et ce pour encore 20 ans.
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Un partenariat prolongé de 20 ans pour VINCI dans le comté de Hertfordshire
Le comté de Hertfordshire renouvelle sa confiance à Ringway, déjà en charge du réseau depuis 2012. Le prochain contrat démarrera le 1er octobre 2025 pour une durée initiale de sept ans. Deux prolongations sont prévues, jusqu’en 2039, voire 2046. Les équipes VINCI ont ainsi potentiellement les clefs de 5 000 km de voirie du comté pour 21 ans de plus.
Le contrat prévoit un minimum de 65 millions d’euros par an, soit environ 1,36 milliard d’euros si l’échéance maximale est atteinte.
Des missions variées autour du contrat
Les missions prévues dans le contrat sont très variés : éclairage public, signalisation, évacuation des eaux de pluie, sablage en hiver, réparation express des nids-de-poule, tonte de la végétation, et même interventions en situation d’urgence.
La science du nid-de-poule automatisé de VINCI au service du comté
Dans le précédent contrat, VINCI avait sorti de son chapeau une jolie innovation qui avait séduit les autorités du comté : un robot capable de détecter les nids-de-poule avant même qu’ils n’apparaissent, grâce l’analyse prédictive croisée avec des caméras embarquées et une base de données historique.
Autre innovation notable : un épandeur de sel 100 % électrique, silencieux et sans émission locale. Utile pour les opérations nocturnes et pour éviter de transformer les centres-villes en congélateurs à ciel ouvert chaque hiver.
Objectif : neutralité carbone en 2030
Le comté de Hertfordshire a une feuille de route écologique qui passe par zéro émission de CO² d’ici 2030. Dans le cahier des charges de VINCI, on trouve des engagements très concrets :
- intégration massive de véhicules électriques
- utilisation de matériaux recyclés
- augmentation du taux de réutilisation sur les chantiers
- optimisation énergétique des interventions
Le bitume peut-il devenir écologique ? Ce n’est pas une question absurde quand on sait que la fabrication des matériaux routiers représente une part non négligeable des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur BTP.
50 000 km pour Ringway
À l’échelle britannique, Ringway est une entreprise reconnue. En effet, elle gère déjà l’entretien de 50 000 km de routes, autoroutes et voiries urbaines dans le pays.
Avec 10% de ce total, le contrat du Hertfordshire représente donc une pièce majeure des revenus de Ringway dans le pays. Il est emblématique d’un modèle d’entretien décentralisé mais coordonné, à la croisée des compétences locales et de l’expertise industrielle.
Symbole d’un système routier plus intelligent
Les routes du futur seront connectées, recyclables et auto-surveillées. Dans le contrat signé entre le comté de Hertfordshire et Ringway, on perçoit cette ambition de transformer l’infrastructure routière en système dynamique, capable de s’auto-analyser, de signaler ses points faibles, d’optimiser sa maintenance.
Les habitants du nord de Londres ne le savent peut-être pas encore, mais leurs trajets quotidiens vont bénéficier de la précision d’un algorithme, de l’œil d’un robot et de la ténacité d’une équipe qui manie aussi bien la pelle que le capteur lidar.
Source : Communiqué de presse de VINCI
