Le Comité Olympique Russe (COR) conteste sa suspension en justice
Le COR, suspendu mi-octobre par le CIO, a été privé des financements olympiques. Cette mesure fait l’objet d’une contestation devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), a indiqué l’instance judiciaire ce lundi.
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Des territoires contestés au cœur de la suspension
Le TAS rapporte que cette suspension du CIO est une réaction à la supervision par le comité russe des organisations sportives des territoires de Donetsk, Kherson, Lougansk et Zaporizhzhia. Ces régions, situées dans l’est de l’Ukraine, sont actuellement sous occupation militaire russe.
Le processus judiciaire enclenché
Le TAS, qui siège à Lausanne, a déjà commencé à échanger des conclusions écrites entre les parties concernées et à établir le panel arbitral. Cependant, aucune date d’audience ou délai pour la décision n’a été déterminé à ce stade, comme le précise l’institution dans son communiqué.
La réaction du CIO à une annexion inopinée
Le 12 octobre, lors de sa 141e session à Bombay, le CIO a modifié son ordre du jour pour répondre à l’annexion, jugée unilatérale, par le COR d’organisations sportives ukrainiennes une semaine plus tôt. Selon le CIO, cette action du COR viole l’intégrité territoriale du comité national olympique ukrainien et, par conséquent, la Charte olympique.
Un contexte de sanctions déjà lourdes
La suspension du COR est une sanction supplémentaire dans un ensemble de mesures imposées par le CIO en réaction à l’invasion de l’Ukraine par la Russie à la fin février 2022. Ces sanctions incluent l’interdiction d’organiser des compétitions internationales en Russie et au Belarus, ainsi que l’usage de symboles nationaux de ces pays dans des événements sportifs mondiaux.
Les implications pour les JO à venir
Cette suspension n’affecte toutefois pas directement la participation d’athlètes russes et biélorusses aux prochains JO, qui pourrait se faire sous un drapeau neutre. La décision finale du CIO à ce sujet sera prise « en temps voulu » et « plus près des Jeux », avait indiqué le porte-parole du CIO aux médias.