Surnommé “l’Homme le Plus Sale du Monde”, Amou Haji, un iranien originaire du village de Dezh Gah dans la province de Fars, a vécu une existence pour le moins atypique. Né le 20 août 1928 et décédé le 23 octobre 2022, il a marqué les esprits par son choix de vie inhabituel. Sa décision de ne pas se laver pendant plus de 60 ans, jusqu’à peu de temps avant sa mort en 2022, était motivée par la crainte que le savon et l’eau ne provoquent des maladies.
Une vie de solitude et d’ascétisme
Amou Haji, qui n’était pas son vrai nom mais un surnom affectueux, a vécu en ermite suite à des « chagrins émotionnels » dus à une peine de cœur. Il a choisi une vie de célibat et s’est nourri de viande d’animaux morts trouvés, notamment de porcs-épics en décomposition. Il buvait de l’eau de flaques et de vieilles boîtes d’huile rouillées, fumait des excréments d’animaux avec une vieille pipe et se protégeait du froid avec un casque de guerre. Il vivait dans un trou qu’il avait lui-même creusé.
Une apparence unique
Sa peau était couverte de suie et de pus due à son refus de se baigner. Pour gérer ses cheveux, il les brûlait avec une flamme. Il a été photographié fumant plusieurs cigarettes en même temps et refusait l’eau, la nourriture et d’autres nécessités de base qui lui étaient offertes, affirmant que ces tentatives de soin le rendaient triste. Une fois, il a échappé à quelques jeunes hommes qui avaient tenté de le forcer à prendre une douche.
Une fin inattendue
Malgré son mode de vie non hygiénique, Amou Haji a vécu jusqu’à l’âge de 94 ans. Il est décédé quelques mois après s’être baigné pour la première fois en 60 ans, ayant été persuadé par les habitants du village de le faire. Sa vie a été couverte dans un documentaire de 2013 intitulé « La Vie Étrange d’Amou Haji ».
La vie d’Amou Haji reste un témoignage fascinant de la diversité des choix de vie humains, reflétant des croyances et des circonstances uniques qui façonnent l’existence de chacun de manière parfois inattendue.