La Monnaie de Paris a récemment confirmé que 27 millions de pièces d’une valeur nominale de 10, 20 et 50 centimes devront être détruites à cause d’un dessin non approuvé par la Commission européenne. Cette erreur pourrait engendrer des coûts compris entre 700 000 et 1,2 million d’euros.
Un nouveau design non validé par la Commission européenne
Les pièces en question ont été fabriquées avec un nouveau design qui était encore à l’étude par la Commission européenne. Ce design n’ayant pas reçu l’aval préalable de la Commission, les pièces ne peuvent pas être injectées dans le marché monétaire et doivent donc être détruites. Cette situation représente une perte considérable pour la Monnaie de Paris, estimée à près d’un million d’euros.
Une évaluation lancée par le ministère de l’Économie
Afin de comprendre ce qu’il s’est passé et éviter que ce type d’erreur ne se reproduise, le ministère de l’Économie a lancé une évaluation après la frappe des 27 millions de pièces non conformes. Les résultats de cette évaluation sont attendus prochainement.
Quelles conséquences pour la Monnaie de Paris ?
La destruction des 27 millions de pièces représente un véritable gâchis pour la Monnaie de Paris, tant en termes de matériaux que de temps et d’argent investis dans la production de ces pièces. En outre, cette affaire nuit à l’image de l’institution et pourrait renforcer le souhait de certains d’accélérer le passage vers une société sans cash.
- Coût estimé de la destruction des pièces : entre 700 000 et 1,2 million d’euros
- Perte en termes de matériaux et de temps investis dans la production
- Impact sur l’image de l’institution
Cette erreur vient alimenter les débats autour de la pertinence du maintien de la monnaie physique face à l’évolution numérique de notre société. Déjà, plusieurs pays ont amorcé la transition vers une société sans cash, incitant leurs citoyens à adopter des moyens de paiement électroniques (carte bancaire, virement, téléphone mobile, etc.). La France suivra-t-elle le mouvement ? Cette situation donne en tout cas matière à réfléchir quant à la place de la monnaie physique dans notre économie et dans notre quotidien.
Quelles sont les étapes de la création d’une nouvelle pièce de monnaie ?
La conception d’une nouvelle pièce de monnaie est un processus long et minutieux, qui nécessite plusieurs étapes importantes :
- Dessin et validation du design : cette étape est cruciale, car c’est elle qui donnera son identité visuelle à la pièce. Le dessin doit être validé par la Commission européenne avant d’être intégré au processus de fabrication.
- Fabrication des matrices : il s’agit des moules qui serviront à frapper les pièces. Ces matrices sont réalisées à partir du dessin validé par la Commission européenne.
- Frappe des pièces : une fois les matrices réalisées, elles sont utilisées pour frapper les pièces en métal (bronze, cuivre, etc.). Cette étape est également soumise à un contrôle de qualité, afin de vérifier que les pièces sont conformes au design validé.
- Mise en circulation : enfin, les pièces sont injectées dans le marché monétaire et se retrouvent entre les mains des citoyens.
Au regard du coût engendré par cette erreur et des conséquences potentielles sur la place de la monnaie physique, il conviendra de suivre avec attention les résultats de l’évaluation menée par le ministère de l’Économie ainsi que les éventuelles mesures mises en place pour éviter ce type de situation à l’avenir.
Sources
- https://nouvelles-dujour.com/oops-des-millions-de-pieces-francaises-doivent-etre-detruites-en-raison-dune-mauvaise-conception/
- https://econostrum.info/commission-europeenne-monnaie-de-paris-27-millions-pieces/
- https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/on-vous-dit-pourquoi-la-monnaie-de-paris-a-fait-frapper-27-millions-de-pieces-pour-rien
- https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/une-evaluation-apres-la-frappe-de-27-millions-de-pieces-jugees-non-conformes-par-la-monnaie-de-paris-9739075
” Cette erreur vient alimenter les débats autour de la pertinence du maintien de la monnaie physique face à l’évolution numérique de notre société ”
Absolument pas :
cette erreur vient alimenter les débats sur l’incompétence notoire.