Ce géant français de l’armement sur le point de rafler ce contrat de 4 sous-marins aux Pays-Bas

Date:

Le français Naval Group en tête pour équiper la Marine royale néerlandaise de quatre nouveaux sous-marins

La course au renouvellement de la flotte sous-marine des Pays-Bas semble toucher à sa fin, avec le français Naval Group qui apparaît comme le principal favori. Cette compétition illustre la dynamique des relations internationales et la technologie de pointe dans le secteur de la défense navale.

Lire aussi :

Un remplacement attendu: le programme WRES

Le programme “Walrus Replacement Program” (WRES) initié par le ministère néerlandais de la Défense en 2014 visait à remplacer les quatre sous-marins de type “Walrus” en service depuis 2025. Avec un budget de 2,5 milliards d’euros, cet appel d’offres mettait l’accent sur les transferts de technologie et la participation de l’industrie navale locale dans la construction et la maintenance des futurs navires, reflétant l’importance de l’autonomie et de l’expertise nationales en matière de défense.

Naissance d’un nouveau géant de l’armement français ?

Les prétendants au contrat

Le champ de compétition s’est réduit à trois acteurs majeurs: le français Naval Group, l’allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et le suédois Saab Kockums. Chacun de ces industriels avait ses atouts, mais aussi ses défis, à relever pour convaincre les autorités néerlandaises. La disparition du chantier naval néerlandais RDM en 1996 a laissé un vide en matière de savoir-faire sous-marin, renforçant la nécessité de collaborations stratégiques.

Les offres en compétition

TKMS a joué sur la proximité géographique et culturelle avec les Pays-Bas en proposant le sous-marin U212CD, tandis que Saab Kockums s’est allié au constructeur naval néerlandais Damen pour présenter le C718. De son côté, Naval Group a misé sur une collaboration avec le groupe Royal IHC pour développer le “Black Sword Barracuda”, une variante non nucléaire de son sous-marin Barracuda.

Delais et attentes

Malgré une annonce initialement prévue pour 2021, le choix définitif du fournisseur pour les nouveaux sous-marins néerlandais a connu plusieurs retards, attribués aux difficultés de négociation avec les candidats. Cela reflète les enjeux et la complexité des contrats de défense, où les aspects techniques, financiers et politiques sont étroitement entrelacés.

Naval Group en position de force

Selon les informations de Bloomberg, Naval Group serait en tête pour remporter ce contrat majeur, une décision qui reste à être officiellement confirmée par les autorités néerlandaises. La qualité de l’offre, le coût et les délais de livraison semblent avoir joué en faveur du constructeur français, démontrant la compétitivité de l’industrie de défense européenne dans le secteur naval.

Enjeux et conséquences

Au-delà de la modernisation de la flotte sous-marine néerlandaise, ce contrat souligne les implications stratégiques des alliances industrielles et technologiques dans le domaine de la défense. La capacité sous-marine est cruciale pour la surveillance et la protection des zones économiques exclusives, en particulier face aux activités de reconnaissance accrues dans des régions sensibles.

Un géant français de l’armement sur les rangs pour le nouveau contrat du siècle aux Philippines

Cet article explore le programme de remplacement des sous-marins de la Marine royale néerlandaise, un projet de grande envergure visant à moderniser sa flotte avec un budget de 2,5 milliards d’euros. Trois principaux acteurs, Naval Group, TKMS et Saab Kockums, sont en lice pour fournir les nouveaux sous-marins, avec le français Naval Group semblant tenir la corde. Le choix final, influencé par des critères de qualité, de coût et de délais, aura d’importantes implications pour la défense navale néerlandaise et pour les relations internationales dans l’industrie de la défense.

Notre site est un média approuvé par Google Actualité.

Ajoutez Media24.fr dans votre liste de favoris pour ne manquer aucune news !

Nous rejoindre en un clic
Suivre-Media24.fr

Guillaume AIGRON
Guillaume AIGRON
Très curieux et tourné vers l'économie, la science et les nouvelles technologies, (particulièrement ce qui touche à l'énergie et les entreprises françaises) je vous propose de vous faire profiter de cette passion à travers des articles d'actualité.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Articles connexes

Après plus de 30 ans d’absence, les sumos reviennent à Paris

Après plus de 30 ans d’absence, les sumos reviennent à Paris pour un tournoi d’une envergure inédite. Les...

La France participe à un ambitieux projet qui pourrait faire coup double : limiter notre dépendance envers la Chine et rendre utiles nos déchets...

L'UE investit 2,3 millions d'euros pour transformer les déchets nucléaires en terres rares. L'Union Européenne a alloué 2,3 millions...

Les “impuretés” de ce diamant des profondeurs révèlent l’existence d’un océan encore inconnu

Un diamant des profondeurs révèle l'existence d'un monde aquatique sous terre. Nous connaissons encore que très sommairement de quoi...

La majorité des microplastiques présents dans l’eau potable sont plus petits que la limite de 20 μm fixée par la méthodologie de l’UE pour...

Les microplastiques, ces particules inférieures à 5 mm, se retrouvent aujourd’hui dans toutes les strates de notre environnement,...