La super batterie de demain faite de roche révolutionnera les voitures électriques.
Dans le monde de la mobilité électrique, une révolution est en cours grâce à l’introduction d’une nouvelle génération de batteries solides à base de silicate de potassium. Cette innovation pourrait bien changer la donne pour les véhicules électriques.
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Les limites des batteries actuelles
Les batteries lithium-ion dominent actuellement le marché des véhicules électriques. Cependant, malgré leur popularité, elles présentent des inconvénients significatifs en termes de capacité, de sécurité et de disponibilité. Le lithium, un métal relativement rare et coûteux, pose des problèmes environnementaux et pourrait entraver la transition écologique des transports.
À la recherche de solutions alternatives
Face à la nécessité de développer des technologies plus écologiques et économiques, les chercheurs du monde entier se penchent sur les batteries sans lithium. Celles-ci doivent être tout aussi efficaces, tout en étant moins coûteuses et plus respectueuses de l’environnement. Cette quête a conduit à l’exploration de nouveaux matériaux pour les composants clés des batteries : l’anode, la cathode et l’électrolyte.
Une innovation prometteuse à l’Université Technique du Danemark
À l’Université Technique du Danemark (DTU), le chercheur Mohamad Khoshkalam a mis au point un matériau pouvant remplacer le lithium dans les batteries de demain : des batteries à état solide basées sur des silicates de potassium et de sodium. Ces silicates sont extrêmement communs et peuvent être extraits des pierres que l’on trouve couramment sur les plages ou dans les jardins.
Avantages du nouveau matériau
Le nouveau matériau à base de silicate de potassium offre plusieurs avantages : il n’est pas sensible à l’air ni à l’humidité, ce qui permet de le transformer en couches ultra-fines à l’intérieur de la batterie. Cela simplifie la production et la rend moins coûteuse, plus sûre et plus écologique, car elle peut être effectuée à température ambiante et sans métaux lourds comme le cobalt.
Défis et perspectives
Bien que prometteuse, la technologie des batteries solides à base de silicate de potassium et de sodium présente encore des défis, notamment en termes de vitesse de déplacement des ions à travers l’électrolyte solide. Cependant, les progrès récents dans le traitement de ces matériaux pourraient accélérer les ions plus efficacement que dans les électrolytes liquides traditionnels.
Vers une commercialisation
La technologie de batterie solide à base de roche est encore à un niveau de développement précoce et présente des risques élevés. Néanmoins, l’optimisme règne, car les bénéfices potentiels pour l’environnement et les coûts de production pourraient transformer radicalement le secteur des transports. Les premières applications commerciales de cette technologie pourraient voir le jour d’ici une décennie.
Cet article explore le développement d’une nouvelle génération de batteries pour véhicules électriques à base de silicate de potassium, une alternative prometteuse aux batteries lithium-ion actuelles. Grâce à sa composition abondante et écologique, cette technologie pourrait non seulement améliorer l’efficacité des batteries mais aussi leur impact environnemental, marquant un tournant potentiel dans la transition énergétique des transports.
Source : Technical University of Denmark
Ma future voiture aura un moteur thermique avec le systeme d injection modifié pour rouler à l’hydrogène naturel renouvelable Français qu’on extraira en Moselle. Ce ne sera pas une Peugeot puisque ceux-ci ne daignent plus vendre de vehicules avec une motorisation exclusivement thermique en Europe..
Il peut y avoir des “use-cases” pour l’hydrogène vert, mais pour le véhicule électrique Elon Musc a été très clair jusqu’ici, que c’était sans intérêt. Avec guère plus de 10% d’efficacité, donc dans les 90% de pertes, en cycle complet, comparé à 95% d’efficacité donc 5% de perte seulement pour les batteries Li-Ion, cela n’a juste pas de sens. En gros on perd 2/3 d’énergie pour transformer l’électricité verte en hydrogène en bouffant une énergie de dingue pour desoxyder la molécule d’eau H2O qui est extrêmement stable chimiquement, plus mettre cet hydrogène dans son état de stockage final avec toutes les pertes par fuites en chemin puis encore 2/3 de ce qu’il reste pour produire de l’électricité motrice en passant par les meilleures piles à combustibles, et encore moins si on leur préfère un moteur thermique recalibre pour brûler de l’hydrogène au lieu de pétrole, certes bien moins cher mais encore plus inefficace. Côté électrolyseurs les avancées ont été négligeables malgré quelques innovations intéressantes et tentatives de se passer f’electrolyseur en produisant l’hydrogène vert directement à partir du soleil, mais les plus optimistes visent moins de 30% d’efficacité à long terme donc 70% de pertes. Apres on peut tordre toutes les cartes si on sort de la rationalité avec les excès d’énergies renouvelables valorisée à zéro ou même prix négatif à certains moments, mais il existe plein d’autres usages bien plus efficace de ces excès à venir…. Donc sans espoirs pour moi dans les voitures électriques.