L’avenir énergétique pourrait bien être en train de prendre le large.
Le 2 avril 2024, une organisation internationale, la NEMO (Organisation Maritime de l’Énergie Nucléaire), a vu le jour, rassemblant des leaders industriels du secteur maritime et nucléaire. Leur objectif ? Intégrer la technologie nucléaire à des structures flottantes pour une production d’énergie innovante et mobile.
Lire aussi :
- La France à la pointe de la recherche avec ce nouveau record battu pour la fusion nucléaire et des promesses pour l’avenir
- Ce fleuron de l’industrie nucléaire française décroche un contrat exceptionnel aux Etats-Unis qui va ouvrir la voie à la réhabilitation des vieilles centrales
Un nouveau chapitre pour l’énergie nucléaire
En avril 2024, un événement marquant pour l’industrie énergétique mondiale a eu lieu avec la création de NEMO. Cette coalition internationale, composée d’entreprises de renom dans les domaines nucléaire et naval, ambitionne de révolutionner l’utilisation de l’énergie nucléaire. En plaçant des centrales nucléaires sur des structures flottantes, NEMO envisage de dépasser les contraintes géographiques habituelles et d’offrir une flexibilité inégalée dans la production et la fourniture d’énergie.
Naissance du nouveau champion mondial de la fusion nucléaire en France ?
Les missions cruciales de NEMO
La mission déclarée de NEMO est triple : développer les normes pour l’installation, l’exploitation et le démantèlement sécurisés de centrales nucléaires flottantes; servir de liaison entre les régulateurs et les industriels; et promouvoir les innovations technologiques à travers des échanges réguliers via des séminaires et des publications spécialisées. Ces initiatives visent à établir un cadre réglementaire robuste adapté aux défis uniques que représente le nucléaire flottant.
Les défis réglementaires et technologiques
L’adaptation des lois internationales et des standards nucléaires aux nouvelles réalités du nucléaire flottant est un défi majeur. Les règles actuelles, tant dans le domaine maritime que nucléaire, doivent évoluer pour répondre aux spécificités de ces installations mobiles et autonomes. NEMO joue un rôle clé dans ce processus en facilitant le dialogue entre les instances internationales telles que l’Organisation Maritime Internationale et l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique.
Qui dirige NEMO ?
À la tête de NEMO se trouve le Dr Mamdouh el-Shanawany, dont l’expérience auprès de l’AIEA et en tant que directeur chez Lloyd’s Register le prédispose à mener cette initiative ambitieuse. Il souligne l’importance de cette nouvelle structure pour l’avenir du nucléaire et invite les parties intéressées à se joindre à ce projet avant-gardiste.
Les membres fondateurs de NEMO
Parmi les membres fondateurs de NEMO, on retrouve des entreprises de premier plan comme HD KSOE et JEIL Partners de Corée du Sud, Core Power et Lloyd Register du Royaume-Uni, ainsi que plusieurs autres acteurs globaux du secteur nucléaire et maritime. La liste de membres, déjà impressionnante, est destinée à s’élargir à mesure que l’intérêt pour le nucléaire flottant grandit à l’échelle mondiale.
Perspectives d’avenir
L’intérêt croissant pour le nucléaire flottant témoigne de l’évolution des priorités énergétiques mondiales. Avec des projets soutenus par des entreprises de renom, l’avenir de NEMO semble prometteur. Ce consortium international pourrait bien jouer un rôle déterminant dans la redéfinition des sources d’énergie du futur, en alliant mobilité, flexibilité et respect des normes de sécurité les plus strictes.
Cet article explore les ambitions de la nouvelle Organisation Maritime de l’Énergie Nucléaire (NEMO), créée pour intégrer l’énergie nucléaire dans des structures maritimes flottantes. Il aborde les objectifs, les défis réglementaires, et les acteurs clés de ce projet innovant qui pourrait révolutionner la façon dont l’énergie nucléaire est perçue et utilisée dans le monde.
Source : sfen.org
Et si ce truc pète en mer ? Fait naufrage ? Coule ? Et les déchets? On va les taper par dessus bord ?