À Cadarache, le souffle de l’avenir énergétique mondial se fait sentir plus fort que jamais.
Récemment, une équipe de chercheurs a réalisé un exploit qui pourrait changer notre approche de la production d’énergie : ils ont réussi à maintenir un plasma à une température excédant 50 millions de degrés Celsius pendant un temps record. Ce projet, baptisé ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor), représente un espoir tangible pour le futur énergétique mondial et confirme la position de la France comme leader dans la recherche avancée en fusion nucléaire.
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Un record battu : plus de six minutes qui redéfinissent les possibles
L’accomplissement réalisé sur le site du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) à Cadarache n’est pas des moindres. Une durée de six minutes et quatre secondes a été atteinte, marquant un nouveau record mondial pour le maintien d’un plasma de cette intensité. Pour mettre en perspective, la température atteinte pendant l’expérience était bien supérieure à celle au cœur de notre Soleil. Ce succès ouvre de nouvelles voies pour la recherche en fusion nucléaire, promettant des développements futurs qui pourraient révolutionner notre manière de produire de l’énergie.
La technologie du tokamak : un donut de puissance
Le cœur de cette avancée technologique réside dans le tokamak, une machine en forme de donut utilisée pour confiner le plasma. La particularité de cette technologie réside dans sa capacité à maintenir un environnement extrêmement chaud et pressurisé, indispensable pour que les noyaux d’hydrogène puissent fusionner en hélium, libérant ainsi une quantité importante d’énergie.
Avancées technologiques et implications énergétiques
Grâce à l’expérience à Cadarache, une quantité significative d’énergie a été produite : 1,15 gigajoule injecté dans le système a permis un rendement énergétique de 15% supérieur aux attentes. Ce succès n’est pas isolé ; il s’accompagne de progrès continus sur plusieurs mois, notamment dans le développement de nouvelles méthodes de diagnostic par rayon X. Ces méthodes permettent de mesurer précisément la température des électrons dans le plasma et de détecter les impuretés.
Le futur de l’énergie est-il fusionné ?
L’exploit réalisé par les scientifiques du Laboratoire de physique des plasmas de Princeton travaillant sur le projet WEST à Cadarache est plus qu’une simple performance technique ; il s’agit d’une démonstration éclatante de la viabilité de la fusion nucléaire comme source d’énergie durable. Les implications pour l’avenir de l’énergie sont considérables, notamment en termes de réduction des dépendances énergétiques et d’impact environnemental.
#Fusion🔥| Nouveau record de fusion enregistré et obtenu dans le tokamak WEST : opéré sur le centre @CEACadarache, il a maintenu un plasma de fusion chaud d'environ 50 millions de degrés Celsius pendant un record de 6 minutes avec 1,15 gigajoules d'énergie injectée.🌡 pic.twitter.com/PcQ7robk81
— CEA (@CEA_Officiel) May 7, 2024
L’impact global de la fusion nucléaire
L’impact de telles avancées dépasse les frontières de la science ; elles résonnent dans les sphères de la politique énergétique et du développement durable. La France, grâce à ses efforts continus et à son engagement dans le projet ITER, se positionne comme un acteur crucial dans la transition vers des sources d’énergie plus propres et plus sûres. Le monde observe et pourrait bien suivre le chemin tracé par cette nation pionnière.
Cet article explore les récentes avancées en fusion nucléaire à Cadarache, France, où des chercheurs ont réussi à maintenir un plasma à 50 millions de degrés Celsius pendant plus de six minutes, établissant un nouveau record mondial. Les implications de cette réussite sont vastes, promettant des développements futurs qui pourraient radicalement changer notre production d’énergie.
Source : SFEN
Les chinois
Sont parvenu, le 30 décembre
dernier, à maintenir une
température de plasma d’environ
70 millions de degrés Celsius –
près de trois fois la température
qui règne au cœur de notre Soleil
tout de même – pendant pas
moins de 1.056 secondes
soit quelque 17 minutes et 36
secondes ! De quoi battre aussi le
record de durée de confinement
d’un plasma établi par le
tokamak français Tore Supra en
2003: 390 secondes.
ITER est un projet international, le succès est international, pas francais …
Très vrai !
Tout ça montre que scientifiquement parlant on sait faire… quant à l’exploiter industriellement, c’est une toute autre affaire…
Très vrai !!!
Monsieur PETIT la dit ils feront quelques exploits mais ils persistent sur des theories fumeuses lavenir le prouvera en espérant de la commune ne soit pas rayée de la cartr
Le collisioneur de hadrons du CERN, à Genève, devait générer de nouvelles particules sub-atomiques capables de confiner le plasma. À part la confirmation de l’existence du Boson de Higgs, ce fut un échec total. Ils ont donc arrêté les expériences pour augmenter la puissance des aimants et favoriser des collisions de particules encore plus puissantes. Dans 5 ans, nous aurons le verdict déjà connu de tous les scientifiques: de nouveau l’échec. Pourquoi? Ils ont déjà prévu de créer sous la frontière franco-suisse un nouveau collisioneur de 70 à 90 km de circonférence (les Chinois ont un projet de plus de 100 km sur leur territoire). Nous sommes en 2024 et il faut d’abord attendre 2030 pour connaître le résultat (négatif) des expériences actuelles du CERN, puis il faudra encore attendre 10 ans pour qu’un accord financier entre Européens se mette en place, puis encore 20 ans pour creuser cet anneau, l’équiper d’aimants surpuissants et le tester avant mise en service officielle. Cela nous ramène donc à 2060. Encore 5 ans d’expériences pour en arriver au même résultat, ce que pense toujours du reste plus de 60% de la communauté scientifique internationale: Il faudrait un anneau de la taille de la Voie Lactée pour mettre en évidence ce type de particule dont nous avons impérativement besoin pour confiner le plasma! Sinon, que ce soit au bout de 12 mn, d’une heure ou de 10, il faut tout arrêter car le plasma devient toujours instable, les particules finissent par heurter les parois du donuts et le champ magnétique n’y pourra absolument RIEN! Dans quel état sera la planète en 2065??? Surveiller déjà le glacier de Thwaites qui va se casser dans 5 ans est déjà un avant-goût du futur de l’Humanité. Quant à la fusion-laser des Américains, le bobard du siècle, alors oui, effectivement, quel miracle du Bon Dieu, une technologie qui produit plus d’énergie que les lasers qu’elle utilise n’en consomment?!? Fabuleux génie humain? Une bille de tritium/deutérium de la taille d’une lentille du Puy, vous pouvez être certain que la nouvelle application-gadget inventée par les Américains fera fureur dans la presse, et que la lentille (du Puy) produira énormément d’énergie, c’est déjà une évidence… Alors, face à cet avenir mirifique qui attend l’Humanité, je vous conseille, si vous êtes riches, de faire comme d’autres au courant des bonnes nouvelles l’ont déjà fait avant vous, à savoir vous acheter une datcha en Suède au fin fond du Golfe de Botnie, l’endroit où l’eau de la mer montera le moins sur cette planète, de vous installer là-bas, d’attendre et de prier très fort pour que les températures n’y atteignent jamais plus de 50 degrés par temps sec en été ou seulement 36 degrés au thermomètre (pour des gens en pleine santé ET équipés d’une climatisation solide), si d’aventure le taux d’humidité venait à dépasser 85%! Voilà, C’EST ÇA, l’”Avenir”. Quant aux gens qui qualifient ITER de donuts 🍩, oui effectivement, je peux vous confirmer qu’un beignet est excellent gustativement… quand vous le faites frire…