Un nouvelle membrane utilisant l’humidité pour capturer le CO2 de l’air.
Une équipe de chercheurs de l’Université de Newcastle a développé une membrane innovante qui utilise les différences d’humidité naturelles (présent jusqu’à 4% dans l’atmosphère) pour extraire le dioxyde de carbone de l’air, marquant un progrès significatif dans la lutte contre le changement climatique.
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Une percée dans la capture directe du CO2 dans l’air
La capture directe de l’air a été identifiée comme l’une des “sept séparations chimiques pour changer le monde” en raison de son potentiel à adresser le défi climatique posé par le dioxyde de carbone, dont environ 40 milliards de tonnes sont émises chaque année. Toutefois, séparer le CO2 de l’air est extrêmement difficile en raison de sa faible concentration, environ 0,04 %.
La nouvelle approche de Newcastle
Le professeur Ian Metcalfe, titulaire de la chaire de la Royal Academy of Engineering en Technologies Émergentes à l’Université de Newcastle, explique que les processus de séparation des composants dilués sont particulièrement complexes pour deux raisons principales : la lenteur des réactions chimiques dues à la faible concentration et l’énergie considérable requise pour concentrer le composant dilué.
Surmonter les défis énergétiques et cinétiques
Pour relever ces défis, les chercheurs, en collaboration avec des collègues de plusieurs universités prestigieuses telles que l’Université Victoria de Wellington, l’Imperial College London et l’Université d’Oxford, ont utilisé les différences d’humidité naturelles comme force motrice pour expulser le CO2 de l’air. La présence d’eau dans le processus a également accéléré le transport du dioxyde de carbone à travers la membrane, abordant ainsi le défi cinétique.
Le fonctionnement de la membrane
Dr. Greg A. Mutch, chercheur à la Royal Academy of Engineering, compare cette technologie à une roue hydraulique dans un moulin : tout comme la roue utilise le transport de l’eau pour moudre le grain, leur système utilise les différences d’humidité pour pomper le CO2 hors de l’air. Ce processus innovant permet de capturer et de concentrer le dioxyde de carbone sans besoin d’entrée énergétique traditionnelle comme la chaleur ou la pression.
Avantages et applications potentielles
Cette membrane dirigée par l’humidité représente non seulement une avancée technologique pour la séparation du dioxyde de carbone, mais elle ouvre également la voie à des applications dans divers secteurs. En fournissant du CO2 comme matière première, elle pourrait permettre la fabrication de produits hydrocarbonés de manière neutre ou même négative en carbone, soutenant ainsi l’économie circulaire.
Perspectives et Implications Globales
Les résultats de cette recherche, publiés dans la revue Nature Energy, illustrent le potentiel de la membrane pour réaliser des objectifs climatiques globaux, comme celui de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C fixé par l’Accord de Paris. Prof Metcalfe souligne l’importance de cette collaboration internationale et le soutien de la Royal Academy of Engineering et du Engineering & Physical Sciences Research Council.
Cet article explore l’impact de la nouvelle membrane dirigée par l’humidité, développée par l’Université de Newcastle, qui offre une solution prometteuse pour la capture du dioxyde de carbone dans l’air. Ce développement pourrait jouer un rôle clé dans la transition vers des sources d’énergie renouvelables et la réduction de l’empreinte carbone, aidant ainsi à atteindre les objectifs climatiques mondiaux et à promouvoir un avenir durable.
Source : Nature
La première question à se poser est : le CO2 est-il le responsable principal du réchauffement de la planète ?
Je crains que non. On entend tout le temps parler de l’effet de serre. Pour que ça se produise, il faudrait un gaz plus léger que l’air, hors le CO2 est un gaz lourd. Je crains que le méthane soit plus efficace en tant que gaz à effet de serre. Alors arrêtez de tout mettre sur le dos du CO2 !
Jojo78 serait-il le Wegener de la physique du climat !
En quoi la densité du CO2 intervient ?
Pour mémoire. l”atmosphére contient 1% d’argon (masse molaire = 40 contre 29 pour l’air). Les gaz ne sédimentent pas, sinon il n’y aurait plus de climato-sceptiques.