Une étude récente menée par IGNES en collaboration avec le cabinet Pouget Consultants met en lumière une problématique alarmante : 90 % des logements en France ne sont pas correctement adaptés pour faire face aux fortes chaleurs. Cette analyse, fondée sur l’évaluation du diagnostic de performance énergétique (DPE), révèle des lacunes significatives dans le calcul de l’indicateur « confort été », essentiel pour mesurer la capacité d’un logement à résister aux températures élevées.
Des erreurs de calcul préoccupantes
Le rapport indique que 26 % des diagnostics sont incorrectement calculés concernant l’adaptation des bâtiments aux épisodes de chaleur. Il est fréquent que des logements qui devraient être classés comme « insuffisants » reçoivent des notes de « bon » ou « moyen ». Cela concerne notamment des appartements mal protégés contre le soleil ou ceux sans isolation adéquate au niveau du toit, malgré leur position en dernier étage.
Incohérences dans l’évaluation de l’isolation
L’étude révèle aussi une incohérence dans l’évaluation de l’isolation des toitures : 32 % des logements présentent une isolation jugée adéquate en hiver mais insuffisante en été, et vice versa. Cette dualité dans les résultats souligne une nécessité de revoir les méthodes d’évaluation utilisées actuellement.
Un appel à l’action face au réchauffement climatique
Dans un contexte de réchauffement global, l’inadaptation des logements aux canicules est devenue un enjeu majeur de santé et de confort public. IGNES presse les autorités à organiser des rencontres avec les professionnels du bâtiment pour améliorer cet indicateur et ainsi mieux préparer le parc immobilier aux défis climatiques futurs.
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Nécessité d’un nouvel indicateur pour le confort d’été
Baudouin de la Varende, cofondateur d’Ithaque, critique ouvertement le système actuel : « Le DPE modélise les consommations liées au chauffage et aux émissions de gaz à effet de serre, mais il néglige l’aspect crucial du confort d’été. » Selon lui, l’indicateur de confort d’été, souvent saisi manuellement, ne reflète pas la réalité des systèmes et matériaux en place et ignore les consommations énergétiques non chauffage comme la climatisation. Il souligne que le DPE ne valorise pas non plus l’inertie thermique, décourageant ainsi l’installation de matériaux biosourcés et de protections solaires.
Il appelle à la création d’un indicateur spécifique pour le confort d’été qui informerait véritablement le consommateur et orienterait les financements vers des solutions efficaces comme les protections solaires ou les matériaux durables.
À propos d’Ithaque
Fondée en 2021, Ithaque se positionne comme un acteur clé dans la massification de la rénovation énergétique. En proposant un service complet, de la conception à la réalisation des travaux, Ithaque s’engage à répondre aux besoins des particuliers tout en plaçant l’expertise technique au cœur des projets de rénovation. Collaborant avec des acteurs majeurs comme LCL et le Crédit Agricole, Ithaque aide à affiner les stratégies en matière de rénovation énergétique et offre un accompagnement sur mesure aux clients particuliers. Pour plus d’informations, visitez le site d’Ithaque.
Cette étude soulève des questions essentielles sur la préparation des logements français aux conditions climatiques de plus en plus extrêmes. Elle interpelle non seulement les autorités et les professionnels de la construction mais aussi les particuliers, les incitant à prendre conscience de l’importance d’une rénovation énergétique adaptée. L’heure est à une action immédiate pour rectifier les failles du système actuel et garantir un habitat durable et confortable pour tous.