Airbus présente des résultats annuels 2024 en progression et ses ambitions pour 2025

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Airbus a publié ses résultats financiers pour l’année 2024, affichant un chiffre d’affaires consolidé de 69,2 milliards d’euros, en augmentation de 6 % par rapport à 2023. L’EBIT ajusté atteint 5,4 milliards d’euros, tandis que l’EBIT (réel) s’établit à 5,3 milliards d’euros. Le bénéfice net ressort à 4,2 milliards d’euros, correspondant à un bénéfice par action de 5,36 euros.

Le flux de trésorerie libre avant financement client s’établit à 4,5 milliards d’euros, confirmant la capacité du groupe à générer des liquidités malgré les tensions sur la chaîne d’approvisionnement. La position de trésorerie nette atteint 11,8 milliards d’euros à fin 2024, contre 10,7 milliards d’euros un an plus tôt.

Un carnet de commandes toujours rempli

Les commandes brutes d’avions commerciaux ont atteint 878 appareils en 2024, avec 826 commandes nettes après annulations. Le carnet de commandes total s’élève à 8 658 avions, confirmant la demande soutenue pour les modèles du constructeur.

Airbus Helicopters enregistre 450 commandes nettes, en progression par rapport à 2023 (393). Airbus Defence and Space affiche un volume de nouvelles commandes à 16,7 milliards d’euros, porté notamment par la commande de 25 Eurofighter supplémentaires par l’Espagne.

Au total, les commandes consolidées s’élèvent à 103,5 milliards d’euros, soit une baisse par rapport aux 186,5 milliards d’euros enregistrés en 2023. Le carnet de commandes global atteint 629 milliards d’euros contre 554 milliards d’euros un an plus tôt.

Une production en progression malgré des tensions

Airbus a livré 766 avions commerciaux en 2024, soit une hausse par rapport aux 735 appareils livrés en 2023. Le détail des livraisons est le suivant :

  • 75 A220
  • 602 A320
  • 32 A330
  • 57 A350

L’objectif de production du programme A320 reste fixé à 75 avions par mois d’ici 2027. L’A330 est stabilisé à un rythme de 4 appareils par mois. Cependant, le groupe fait face à des difficultés d’approvisionnement sur les programmes A350 et A220, notamment en raison de problèmes chez Spirit AeroSystems.

La mise en service de l’A350 Freighter est repoussée au second semestre 2027. Airbus prévoit également d’atteindre une cadence de 14 A220 par mois en 2026.

Airbus Helicopters a livré 361 hélicoptères contre 346 en 2023, et Airbus Defence and Space a livré 7 A400M, contre 8 en 2023.

Résultats contrastés selon les divisions

L’EBIT ajusté de la branche avions commerciaux progresse à 5,1 milliards d’euros, grâce à l’augmentation des livraisons. Airbus Helicopters voit son EBIT ajusté croître à 818 millions d’euros, porté par la croissance des services.

En revanche, Airbus Defence and Space affiche un EBIT ajusté de -566 millions d’euros, impacté par des charges de 1,3 milliard d’euros liées aux programmes spatiaux.

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Un dividende relevé et un dividende exceptionnel maintenu

Le conseil d’administration propose un dividende de 2,00 euros par action, en augmentation par rapport aux 1,80 euro de l’année précédente. Un dividende exceptionnel de 1,00 euro par action est également prévu, identique à celui de 2023. La date de paiement est fixée au 24 avril 2025, sous réserve d’approbation lors de l’assemblée générale du 15 avril 2025.

Perspectives 2025 : des ambitions réaffirmées

Pour 2025, Airbus vise :

  • Environ 820 livraisons d’avions commerciaux
  • Un EBIT ajusté d’environ 7 milliards d’euros
  • Un flux de trésorerie libre avant financement client d’environ 4,5 milliards d’euros

L’intégration de certains actifs de Spirit AeroSystems aura un impact neutre sur l’EBIT ajusté, mais devrait générer une charge à trois chiffres (en millions d’euros) sur le flux de trésorerie libre avant financement client.

Airbus termine l’année 2024 avec des résultats en progression, malgré un environnement industriel complexe. L’augmentation des livraisons et des prises de commandes dans toutes les divisions confirme la demande soutenue pour ses produits. Avec des ambitions renforcées pour 2025, le groupe se concentre sur l’accélération de ses cadences de production et l’adaptation aux défis de la chaîne d’approvisionnement.

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Eric GARLETTI
Eric GARLETTIhttps://www.eric-garletti.fr/
Je suis curieux, défenseur de l'environnement et assez geek au quotidien. De formation scientifique, j'ai complété ma formation par un master en marketing digital qui me permet d'aborder de très nombreux sujets.

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