Concertation publique sur la prolongation des réacteurs nucléaires de 1300 MWe
Le Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) a annoncé, ce 18 janvier 2024, une initiative majeure : le lancement d’une concertation publique. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la proposition faite par EDF pour prolonger l’exploitation de ses 20 réacteurs nucléaires de 1 300 MWe, situés sur 8 centrales différentes (Belleville-sur-Loire, Cattenom, Flamanville, Golfech, Nogent-sur-Seine, Paluel, Penly et Saint-Alban).
Objectifs et enjeux
Cette concertation, qui se déroulera de janvier à juin 2024, a pour objectif d’associer le public aux décisions concernant la sûreté des réacteurs nucléaires au-delà de leurs 40 ans d’activité. Une initiative préalable aux enquêtes publiques qui seront menées réacteur par réacteur dans les années à venir.
Acteurs impliqués
Outre le HCTISN, cette concertation mobilise divers acteurs clés :
- EDF, responsable des réexamens périodiques de sûreté.
- L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), en charge de l’évaluation des améliorations de sûreté proposées.
- L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), en tant qu’expert.
- L’Association nationale des comités et commissions locales d’information (ANCCLI) et les 7 CLI concernées.
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Modalités de participation
La participation publique est encouragée. Les citoyens peuvent s’informer, poser des questions, publier leurs avis et réagir aux échanges via une plateforme numérique dédiée. De plus, divers formats de rencontres sont prévus (réunions publiques, ateliers thématiques, webinaires, etc.), dont les détails seront disponibles sur la plateforme.
La note de réponse aux objectifs (NRO)
La NRO, élément central de cette concertation, regroupe les dispositions de sûreté proposées par EDF pour les centrales concernées. Ce document, essentiel dans le dialogue entre EDF et l’ASN, sera synthétisé et discuté durant la concertation.
Réglementation et contrôle
Il est important de noter que, bien que la durée de fonctionnement des installations nucléaires françaises ne soit pas limitée par décret, elles doivent subir un réexamen périodique tous les 10 ans. À l’issue de chaque réexamen, l’ASN, autorité administrative indépendante, peut émettre des prescriptions pour encadrer la poursuite du fonctionnement des installations.
Le titre en dit beaucoup plus que l’article.
cette phase d’appel à contribution du public n’a pas la portée que ses promoteurs souhaitent lui donner. A côté des questions de base que peuvent se poser tout un chacun, on trouve en général des monceaux de « contributions » associatives recopiées les unes sur les autres répétant les mêmes revendications. Leur compilation, leur regroupement et la nécessité formelle d’y répondre constituent une perte de temps déplorable. La vraie discussion sérieuse qui nécessite des vrais arguments c’est celle qui se passe entre l’exploitant, l’ASN et l’IRSN la tout est balayé sans concession. C’est autrement exigeant que ces simulacres de concertation, qui témoignent plus du niveau affligeant des ong que de la vitalité de la démocratie.