Doutes sérieux sur la stratégie de WhatsApp contre la désinformation : un nouveau rapport soulève des questions.
Dans le monde interconnecté d’aujourd’hui, la désinformation est une préoccupation croissante, affectant non seulement l’espace public mais infiltrant également les canaux privés de communication. Un rapport récent de l’Université de Loughborough soulève des doutes sérieux sur l’efficacité de la stratégie adoptée par WhatsApp pour lutter contre la propagation de fausses informations. Ce document explore l’impact des étiquettes “transféré” et “transféré plusieurs fois” utilisées par Meta, propriétaire de WhatsApp, et révèle que ces avertissements ne suffisent pas à endiguer le flot de contenus douteux.
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Les étiquettes de transfert : une intention bonne mais insuffisante
WhatsApp a introduit les étiquettes “transféré” et “transféré plusieurs fois” dans le but de signaler les messages potentiellement non fiables. L’idée était que les utilisateurs fassent preuve de prudence avant de partager de tels messages. Cependant, le rapport de l’Université de Loughborough indique que ces avertissements sont trop vagues et que Meta a délibérément choisi des prompts ambigus pour éviter d’associer trop négativement l’application de messagerie à des contenus préjudiciables.
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Une compréhension limitée et des interprétations erronées
Une enquête nationale menée auprès de 2 000 personnes a révélé que seulement 10 % des utilisateurs de messagerie ont compris les étiquettes comme prévu. Environ la moitié des utilisateurs de messagerie au Royaume-Uni ont soit déclaré ne jamais avoir remarqué ces messages, soit ne pas savoir ce qu’ils signifiaient, ou encore être incertains quant à leur signification. Cette méconnaissance entraîne une diffusion plus large de la désinformation, car les utilisateurs ne perçoivent pas ces tags comme des avertissements.
Les jeunes et les confiances mal placées
Le rapport indique que les jeunes sont plus susceptibles de mal interpréter les étiquettes, ainsi que les personnes qui accordent une grande confiance à ce qu’elles voient dans les messageries personnelles. À l’inverse, les utilisateurs plus âgés et ceux ayant un niveau d’éducation formelle plus faible sont les moins susceptibles de connaître les étiquettes et de savoir comment les interpréter.
L’association erronée à des contenus populaires
Les utilisateurs qui recourent fréquemment à la messagerie personnelle ont moins tendance à considérer les étiquettes comme signalant des informations précises ou fiables. Cependant, ces utilisateurs fréquents associent toujours les étiquettes à des contenus populaires, des blagues et des multimédias, plutôt qu’à des contenus potentiellement non fiables.
Les principes pour des avertissements efficaces
Le rapport propose cinq principes pour la conception d’avertissements efficaces contre la désinformation : ne pas se fier uniquement à la description, introduire une friction utilisateur, gagner en exposition médiatique, considérer le contexte et penser au-delà des plateformes. Ces recommandations visent à combiner les fonctionnalités technologiques avec des interventions anti-désinformation orientées socialement pour réduire la propagation de fausses informations.
Vers des solutions basées sur des preuves
Les résultats de cette étude soulignent l’importance pour les plateformes technologiques de prendre au sérieux la lutte contre la désinformation. Le rapport met en lumière la nécessité d’adopter des solutions pratiques et basées sur des preuves pour améliorer la santé de notre culture civique en ligne, en particulier à l’approche d’années électorales majeures à travers le monde.
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Cet article explore les conclusions d’un rapport de l’Université de Loughborough, qui remet en question l’efficacité des stratégies de WhatsApp contre la désinformation. Les étiquettes “transféré” et “transféré plusieurs fois”, bien qu’introduites pour marquer les contenus douteux, sont largement mal comprises par les utilisateurs. Le rapport révèle une compréhension limitée de ces avertissements et propose cinq principes pour améliorer la conception des avertissements contre la désinformation. Les plateformes technologiques, en particulier dans le contexte des messageries personnelles, doivent redoubler d’efforts pour lutter efficacement contre la propagation de fausses informations.