Avez-vous déjà imaginé un monde où l’excès d’énergie renouvelable serait utilisé pour transformer le CO2 en produits utiles comme des carburants ?
Grâce à une percée réalisée par des chercheurs du Lawrence Berkeley National Laboratory (Berkeley Lab) et de l’Université de Californie à Berkeley, ce scénario pourrait devenir réalité. Découvrons ensemble comment cette avancée technologique pourrait révolutionner notre gestion du CO2 et bénéficier à de nombreux secteurs.
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Qu’est-ce qu’un assemblage membrane-électrode ?
L’innovation principale de cette recherche réside dans l’utilisation des assemblages membrane-électrode (MEA). Un MEA est un dispositif qui utilise l’électricité pour transformer le dioxyde de carbone en composés chimiques utiles. Il est composé de deux électrodes séparées par une membrane. Imaginez-le comme un petit laboratoire chimique où l’électricité renouvelable aide à convertir le CO2 en produits comme le monoxyde de carbone et l’éthylène, utilisés dans la fabrication de divers produits du quotidien.
Pourquoi cette recherche est-elle Importante ?
Les dispositifs comme les MEA ne sont pas nouveaux, mais leur efficacité a longtemps été entravée par une compréhension limitée de leur fonctionnement interne. Adam Weber, un chercheur de Berkeley Lab, explique que sans une bonne compréhension des processus internes, il est difficile de savoir pourquoi certains résultats sont obtenus ou pourquoi le rendement n’est pas plus élevé.
L’Impact des modèles numériques
Pour améliorer cette situation, l’équipe a développé un modèle numérique qui incorpore des techniques avancées pour mieux comprendre et prévoir le comportement de ces dispositifs. Ce modèle aide à prédire quels réglages de l’appareil donnent les meilleurs résultats en termes d’efficacité et de choix des produits créés.
Comment fonctionnent les simulations ?
Avec ce modèle numérique, les chercheurs ont pu réaliser des “expériences virtuelles”, testant différentes configurations des MEA sans avoir à les construire physiquement. Ils ont exploré des aspects tels que l’épaisseur de la couche de catalyseur et la façon dont les ions et l’eau se déplacent à travers le dispositif. Ces tests ont révélé des informations précieuses sur comment optimiser les MEA pour obtenir les meilleurs résultats.
Avantages du jumeau numérique
Utiliser un modèle numérique, ou “jumeau numérique”, permet aux chercheurs de tester une large gamme de configurations rapidement et à moindre coût, contrairement aux expériences physiques qui sont plus longues et coûteuses. “Nous ne pouvons pas voir où chaque molécule se trouve dans une expérience réelle, mais dans un modèle, nous le pouvons”, explique Weber.
Quelles sont les prochaines étapes ?
L’objectif futur est d’améliorer encore le modèle pour qu’il puisse prévoir le comportement des MEA sur toute leur durée de vie et dans diverses conditions d’utilisation. Cela aidera à rendre ces dispositifs encore plus efficaces et durables.
Cet article explore la percée significative réalisée par une équipe de recherche californienne dans la transformation du CO2 en carburants et autres produits utiles. Leur utilisation innovante des assemblages membrane-électrode, couplée à des modèles numériques avancés, pourrait changer radicalement notre approche de l’utilisation de l’énergie renouvelable et de la réduction des émissions de CO2.
Source : Nature
Bonjour,
Très intéressant 🧐,j’aimerais bien participer à des recherches dans ce sens.
Merci de votre retour
Ce carburant va donc devoir brûlé alors quel seront les rejets?