La Chine va devenir la première productrice d’uranium au monde avec cette découverte scrutée de près par l’Occident

Date:

La Chine révolutionne l’extraction à partir de l’eau de mer grâce à un matériau innovant.

Dans un monde où les ressources naturelles deviennent de plus en plus précieuses et difficiles à obtenir, la Chine a fait un bond technologique significatif. Les chercheurs chinois ont mis au point un matériau révolutionnaire capable d’extraire l’uranium directement de l’eau de mer. Cette percée pourrait bien changer la donne pour l’industrie énergétique mondiale.

Lire aussi :

Une découverte qui redéfinit l’extraction de l’uranium

Traditionnellement, l’uranium, utilisé comme combustible dans les réacteurs nucléaires, est extrait des mines terrestres. Toutefois, l’équipe de l’Institut de Bioénergie et de Biotechnologie des Processus de Qingdao (QIBEBT) a développé un gel hydrophile à base d’alginate de sodium et de brins d’ADN fonctionnels. Ce gel, capable de capturer les ions uranyle (UO22+) présents en faible concentration dans l’eau de mer, représente une alternative économique et durable à l’extraction traditionnelle.

Nouveau cap franchi pour la fusion nucléaire grâce à cette technologie “oubliée” depuis 30 ans

Avantages et performances du nouveau matériau

Les microsphères de gel hydrophile SA-ADN ont démontré une capacité d’adsorption exceptionnelle, surpassant les adsorbants avancés actuels. En effet, dans des conditions simulées, le ratio uranium/vanadium atteint 43,6, un chiffre significatif illustrant la haute sélectivité de ce matériau. Ce dernier présente également des avantages écologiques non négligeables, étant donné qu’il est biodégradable, économique à produire et mécaniquement robuste.

Les défis de l’extraction en milieu marin

L’extraction d’uranium en milieu marin présente des défis particuliers, notamment en raison de la très faible concentration de ce métal dans les océans. Par exemple, une tonne d’eau de mer ne contient que 3,3 milligrammes d’uranium. Les expériences menées par les scientifiques chinois ont cependant prouvé que les microsphères de SA-ADN pouvaient extraire efficacement l’uranium sans être perturbées par les autres ions présents, ce qui est crucial pour garantir une exploitation viable.

Implications écologiques et économiques

La mise en œuvre de cette technologie pourrait considérablement réduire l’impact environnemental de l’extraction de l’uranium. Non seulement cela réduirait la nécessité de mines terrestres, souvent destructrices pour l’environnement, mais cela offrirait également une source presque inépuisable d’uranium pour l’industrie énergétique mondiale, réduisant ainsi la dépendance aux combustibles fossiles et favorisant la transition vers des sources d’énergie plus propres.

Potentiel futur et autres applications

Le matériau développé par les chercheurs chinois ne se limite pas à l’adsorption de l’uranium. En effet, grâce à la spécificité des DNAzymes intégrés, il pourrait également être adapté pour récupérer d’autres ions métalliques précieux des océans. Cette polyvalence ouvre des perspectives fascinantes pour le futur de l’extraction des ressources marines.

Innovation et ambition

La Chine continue de démontrer son ambition et son innovation dans le domaine de l’énergie nucléaire et des technologies environnementales. Ce développement récent renforce son statut de leader mondial en matière de technologie nucléaire, notamment avec ses nombreux réacteurs en construction et ses avancées dans la conception de réacteurs à fission résistants aux accidents. Les pays occidentaux, notamment les États-Unis suivent avec attention ces dernières découvertes qui peuvent jouer un rôle clé dans l’avenir de l’énergie.

Créer des centrales nucléaires flottantes en haute mer ? C’est l’objectif de cette nouvelle organisation internationale qui veut réglementer la démarche

Cet article explore une avancée majeure dans le domaine de l’extraction de l’uranium, avec le développement par la Chine d’un matériau organique permettant d’extraire ce métal précieux directement de l’eau de mer. La découverte promet de réduire les impacts environnementaux associés à l’extraction traditionnelle et pourrait ouvrir la voie à une ère nouvelle dans la production d’énergie nucléaire durable.

Source : Science Direct

Notre site est un média approuvé par Google Actualité.

Ajoutez Media24.fr dans votre liste de favoris pour ne manquer aucune news !

Nous rejoindre en un clic
Suivre-Media24.fr

Guillaume AIGRON
Guillaume AIGRON
Très curieux et tourné vers l'économie, la science et les nouvelles technologies, (particulièrement ce qui touche à l'énergie et les entreprises françaises) je vous propose de vous faire profiter de cette passion à travers des articles d'actualité.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Articles connexes

Une nouvelle pompe de refroidissement portative basée sur l’effet électrocalorique réduit la température de 16 degrés de son environnement proche

Des scientifiques en science des matériaux de l’Université de Californie, à Los Angeles (UCLA), ont développé une technologie...

Un pont haut comme 2x le viaduc de Millau ! La Chine va battre un record et clôturer un des plus gigantesques chantiers du...

Pont du Grand Canyon de Huajiang : Quand la Chine transforme l’impossible en réalité. Le Grand Canyon de Huajiang,...

Les États-Unis sont très proches de débloquer cette nouvelle source d’énergie nucléaire qui leur donnerait une longueur d’avance sur leurs concurrents

Les ingénieurs américains franchissent le cap des 100 tests pour le réacteur de génération IV à neutrons rapides...

Le plus iconique personnage de Star-Wars vient de donner son nom à ce “monstre” des fonds marins qui a une particularité physique expliquant ce...

Découverte au Vietnam d'un isopode géant nommé en hommage au plus iconique des méchants de Star Wars. Dans les...