Un pas de géant dans la technologie des inspections sous-marines.
La société britannique Beam a dévoilé le premier véhicule sous-marin autonome (en anglais Autonomous Underwater Vehicle ou AUV) propulsé par l’intelligence artificielle, destiné à révolutionner l’inspection des parcs éoliens offshore. Ce lancement marque un tournant décisif pour l’efficacité et la réduction des coûts dans les études sous-marines nécessaires aux installations éoliennes maritimes.
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Une efficacité accrue grâce à l’autonomie
L’AUV de Beam, mis en œuvre au parc éolien de Seagreen en Écosse, le plus grand site offshore du pays, effectue des inspections complexes de manière totalement autonome. Cette avancée permet non seulement de réduire de moitié la durée des inspections mais aussi de minimiser les risques pour les opérateurs humains.
Avantages opérationnels et économiques significatifs
La technologie développée par Beam promet de transformer radicalement les procédures d’inspection habituellement laborieuses et manuelles. Grâce à son système AI, l’AUV est capable de transmettre instantanément les données vers la terre ferme, améliorant ainsi la rapidité et la qualité des opérations de maintenance.
Implications pour la fiabilité et la maintenance des parcs éoliens
Les données recueillies par l’AUV autonome de Beam sont essentielles pour assurer la fiabilité opérationnelle à long terme du parc éolien de Seagreen. Ces informations aident à évaluer l’érosion potentielle des fondations et l’expansion marine, des facteurs critiques pour la planification de l’intégrité des actifs.
L’innovation de Beam dans la robotique marine
Beam, né de la fusion des firmes britanniques Rovco et Vaarst, a misé toute son expertise sur l’automatisation robotique des services éoliens offshore. Cette innovation réduit considérablement les coûts d’opération et optimise les performances des inspections grâce à des reconstructions 3D et des analyses visuelles avancées.
Perspectives futures et expansion technologique
Beam prévoit de déployer cette technologie d’inspection pilotée par IA à travers sa flotte en 2025 et 2026. L’entreprise entend ainsi prendre la position de leader dans cette technologie qui deviendra sans doute indispensable dans quelques années vue la tendance exponentielles d’installations de parc éoliens offshore de ces dernières années.
Et du côté de la France, combien d’éoliennes en 2024 ?
En France, il n’existe pas de décompte public “précis” du nombre d’éoliennes. La mesure de la capacité du parc éolien français est généralement basée sur la puissance totale exprimée en gigawatts (GW) plutôt que sur le nombre d’éoliennes individuelles. Au 31 décembre 2021, on estimait la présence de 8 000 éoliennes réparties dans 2 121 parcs éoliens. En tenant compte de l’évolution de l’énergie éolienne en France au cours des dernières années, on estime qu’en 2024, le pays pourrait compter environ 9 500 éoliennes, aussi bien terrestres qu’en mer, réparties dans 2 262 parcs à travers la France métropolitaine et les territoires d’Outre-Mer.
Cet article explore le déploiement par la société Beam du premier drone sous-marin autonome pour l’inspection des parcs éoliens marins. Ce développement majeur promet d’améliorer l’efficacité, de réduire les coûts et de minimiser les risques humains dans l’entretien des infrastructures énergétiques en mer, marquant une étape importante vers l’optimisation des ressources renouvelables.
Source : Beam