Le fer de lance du nucléaire français décroche le jackpot aux Etats-Unis en signant ce contrat avec le département de l’énergie américain

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Framatome et le département de l’énergie américain : Un partenariat stratégique pour les réacteurs nucléaires américains.

Le champion du combustible nucléaire français Framatome continue sa belle lancée aux Etats-Unis avec ce contrat prestigieux signé avec le département de l’énergie américain (DOE). D’une durée de 10 ans, ce contrat aura pour but de développer et fournir du combustible HALEU (uranium moyennement enrichi) de dernière génération destiné à soutenir les nouveaux réacteurs nucléaires américains.

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Le projet HALEU de Framatome : le combustible nucléaire dernier cri

Framatome a été chargée de développer son combustible nucléaire de dernier génération pour le marché américain. Le combustible HALEU est crucial pour les réacteurs nucléaires les plus avancés. Il offre en effet une efficacité et une performance accrues, tout en répondant aux dernières exigences strictes de sûreté et de fiabilité.

Le fleuron du nucléaire français effectue un rachat hautement stratégique pour l’avenir de l’énergie dans l’hexagone

Un soutien fédéral renforcé pour l’énergie atomique

Tony Robinson, CEO de Framatome Inc., a souligné l’importance du soutien du DOE, le qualifiant de preuve de l’engagement indéfectible du gouvernement envers l’industrie nucléaire. Ce partenariat est non seulement un gage de confiance pour Framatome mais aussi une reconnaissance de son expertise et de ses innovations continues dans le domaine du nucléaire.

HALEU sous toutes ses formes

Le contrat comprend également la conception, le licensing, et la construction d’installations spécialisées pour la fabrication de HALEU sous formes d’oxyde et de métal. Ces installations joueront un rôle clé dans l’établissement de nouvelles centrales nucléaires aux États-Unis, renforçant ainsi son autonomie et sa souveraineté en matière d’approvisionnement en combustible nucléaire.

Collaboration pour une chaîne d’approvisionnement durable

Framatome travaille en étroite collaboration avec les développeurs de réacteurs et le DOE pour s’assurer que la chaîne d’approvisionnement en HALEU soit constante et reste flexible aux besoins actuels et futurs. Cette initiative du DOE est cruciale pour atteindre les objectifs climatiques du pays et pour garantir une transition vers une production électrique respectueuse de l’environnement.

L’Impact de l’HALEU sur la technologie nucléaire future

L’HALEU, avec un enrichissement en uranium U-235 supérieur à celui utilisé dans les réacteurs à eau légère actuels, est essentiel pour l’avenir de la technologie nucléaire aux États-Unis et à l’international. Cette avancée permettra de surmonter les nombreuses problématiques techniques des réacteurs modernes et d’ouvrir la voie à des innovations en matière de conception et d’efficacité énergétique.

Un micro-réacteur nucléaire est testé par les Etats-Unis pour alimenter les lieux isolés mais est-ce raisonnable ?

Ce partenariat entre Framatome et le DOE marque un tournant dans la stratégie énergétique américaine, positionnant les États-Unis à la pointe de la technologie nucléaire avancée. Avec des implications profondes pour l’industrie énergétique mondiale, ce projet est un pas en avant vers une ère de nucléaire plus propre et plus efficace.

Source : Framatome

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Guillaume AIGRON
Guillaume AIGRON
Très curieux et tourné vers l'économie, la science et les nouvelles technologies, (particulièrement ce qui touche à l'énergie et les entreprises françaises) je vous propose de vous faire profiter de cette passion à travers des articles d'actualité.

4 Commentaires

  1. C’est donc un transfert de technologies car les US sont moins idiots que nous, quand ils veulent un produit ils exigent qu’il soit fabriqué chez eux et la maîtrise de la chaîne… ensuite on en sera viré. Reste qu’on parle de sûreté et d’environnement habituel du greenwashing nucléaire sans parler de l’origine du combustible, son approvisionnement à long terme quand des pays riches se battront pour en avoir laissant certaines centrales (peut-être chez nous) sans combustible ! Et sans parler du coût de production du kWh déjà plus élevé que le renouvelable ni parler des déchets… et qu’un centrale nucléaire est une centrale thermique qui rejette 2 fois plus de chaleur que l’électricité qu’elle produit… donc des dizaine de milliers de MW pour chauffer l’atmosphère ou les rivières/océans dont on n’a pas besoin et qui sera d’autant plus critique à l’avenir… donc le nucléaire est un mauvais choix… dont hélas on paie les conséquences et encore pour des dizaines d’années si on décidait de s’en sortir progressivement sans parler du coût de déchets et démantèlement. Mais nos lobbies font ce qu’il faut pour que ça continue.

    • Ton commentaire n’est qu’une suite de non-sens fallacieux.

      D’abord, le fait qu’on recherche toujours du combustible à moindre coût ne veut pas dire qu’on en manque. L’uranium n’est pas un métal rare. En fait, on a au moins un demi-siècle de réserves rien qu’en France. Et comme rappelé ici, on sait bien comment gérer toutes les étapes de production !

      Ensuite, le “greenwashing nucléaire” n’existe pas. Ça voudrait dire que le nucléaire est un lobby destiné au profit, mais c’est loin d’être le cas. C’est juste l’énergie pilotable la plus efficace, et souvent nationalisée, qui ne coûte ni ne rapporte tant que ça… En réalité, l’Europe indexe surtout les prix de l’électricité sur celui du gaz pour ne pas “tuer la concurrence “, tout en serrant toujours plus les boulons sur les normes de sécurité du nucléaire. (Alors que c’est déjà le système d’énergie le moins dangereux au monde)

      En fait, ça parait fou mais on en vient à se réjouir que l’industrie militaire s’assure du soutien et du maintien des compétences techniques dans le domaine de l’atome. Car dans un monde capitaliste, l’écologie, comme l’humanisme, passent comme de simples bonus accessoires aux profits à court-terme… Le problème est surtout politique, au sens décisionnaire, mais forcément aussi l’opinion publique qui est littéralement désinformée…

      Parlons du renouvelable, qui a besoin de subventions artificielles pour rester attractif et “concurrencer” le nucléaire . Même s’il est techniquement impensable de comparer de l’intermittence avec du pilotable. C’est la magie de l’écologie… et des lobbys du pilotable au gaz carbonique. Sans parler des terres rares qui portent assez bien leur nom ! (difficiles à récupérer)

      Pour ce qui est des déchets nucléaires, c’est encore un faux débat car on a déjà toutes les solutions. Les types de déchets sont variés et pour la plupart pas si contraignants. La nature est bien faite, et plus une molécule est dangereuse, plus elle a tendance à dégénérer vite, pour ne laisser qu’un simple déchet toxique comme on en gère déjà des myriades d’autres…

      Quand on parle de déchets radioactifs, c’est le plus souvent à des niveaux qui frisent ce qu’on supporte déjà largement au quotidien, soit pas rayonnement naturel, ou les rayons médicaux, ou rien que des voyages en avion ! Le nucléaire nous écrase sous des contraintes que nous avons nous-mêmes établies par rigueur mal assurée, car on a le loisir de se le permettre. Inutile de se surprendre des coûts supplémentaires.

      D’ailleurs la nature elle-même a su maintenir une réaction nucléaire accidentelle en sous-sol pendant des centaines de milliers d’années à Oklo, sans jamais aucune fuite des produits plus dangereux et volatils les uns que les autres, sans aucun conteneur artificiel, ni aucun superviseur humain sous-payé ! Et n’oublions pas les centrales à charbon, dont les déchets gazeux sont toxiques, ET radioactifs (mais on est plus à ça près…), ET DÉJÀ rejetés en continu dans l’air sans aucune limite !

      Le nucléaire est avant-tout un secteur hyper régulé et forcé à la transparence, où chaque défaut est méticuleusement remis en question avec une rigueur extrême. Il est impossible de dire qu’il n’y a aucun risque, en tant que scientifique, mais il faut aussi prendre le recul pratique nécessaire. Quand on remet le nucléaire en perspective avec les défauts des autres filières. il devient intellectuellement malhonnête de qualifier le nucléaire de simple “compromis”. Que ce soit écologique, économique, et en santé publique. Même dans le pire des scénarios théoriques d’accident (“coup de bol”, qui est déjà arrivé la seule fois ou il a pu arriver… Donc le pire est derrière nous), les conséquences, même si plus spectaculaires, restent risibles comparé à la peine qu’on se donne, et les dommages qu’on ignore voire qu’on tolère quand-même partout ailleurs. Les débats sur le nucléaire sont surtout l’occasion de rappeler nos priorités biaisées sur une base émotionnelle et pas du tout scientifique.

      Bon, là le niveau descend très bas… On ne peut pas réchauffer la planète avec du chauffage; c’est un fait. La Terre est grillée tous les jours par le soleil, mais c’est surtout un système dépendant d’énormément de facteurs qui influencent, ET la réception de l’énergie, ET sa conservation, ET les pertes caloriques… Encore une fois la nature est bien faite. Plus quelque chose est chaud, plus il se refroidit rapidement, et tend vers un équilibre. La MOYENNE de toutes les températures à travers le globe est extrêmement stable et inertielle, aussi doux ou extrême que deviennent certains climats locaux… C’est pour ça que le réchauffement climatique n’est pas un sujet léger. On se dirige déjà vers +2°C, et probablement +3°C voire plus… Fun fact, la dernière Ère glaciaire, c’était il y a -4°C.

      Donc si les centrales (nucléaire ou non) rejettent de la chaleur, ce n’est absolument pas à l’échelle des océans (qui s’acidifient également, à cause du carbone), mais à peine des rivières. Et là encore remettons les choses en perspective, car tout est contrôlé en vue de réduire notre impact à 0.

      En me tenant au même niveau de rigueur, je demande si on devrait pas aussi éteindre nos chauffe-eaux ? Parce qu’on est clairement sur la même échelle de nuisance pour que les poissons à proximité directe des sorties d’eau passent une bonne après-midi même si c’est déjà la canicule. (Je parle même pas de la composition des eaux usées, parce que ce serait plus du jeu. Le nucléaire aurait l’air trop parfait !) D’ailleurs une solution serait de relier cette eau chaude pour aider ton chauffage… Mais encore une fois, on en vient à débattre sur des différences de quelques degrés, en échelle de quantité tellement ridicules que, objectivement, ON S’EN BAT LES STEAKS.

      Contrairement au carbone, et au renouvelable, le nucléaire se paye même le luxe de pouvoir appuyer sur un bouton pour faire une pause. Et n’a aucun souci pour produire autant que nécessaire lorsqu’on en a besoin. La redondance est un principe qui s’applique partout facilement. (sauf pour une énergie intermittente, car ça crée de toujours plus gros pics de surcharge à gérer sur le réseau) Oh, ça on pourrait aussi parler des centrales trop souvent en maintenance, pour des raisons comme toujours très strictes, (conduite auxiliaire d’urgence numéro 3-bis du système automatique, etc. …). Et non, rien à voir avec les vieilles centrales nucléaires, qui elles ont été conçues pour durer, avec le savoir-faire de l’époque… qui s’est perdu. Car les politiques… Bref. On se mord déjà la queue, et les doigts.

      J’oubliais presque le démantèlement des centrales ! C’est vraiment un problème… Pour qui ? Une fois le cœur rendu inoffensif, quelle est cette obsession à s’inquiéter de raser le bâtiment jusqu’à y planter des pâquerettes à la place ? À moins que tu envisages de construire ta maison à la place (je comprends, les arriérés ont déjà fui le voisinage). Et alors là on peut bien comparer ça aux éoliennes, qui demandent des centaines de fois plus de surface bétonnée pour égaler la production d’un seul réacteur nucléaire (limite haute, irréaliste avec la production en pratique évidemment), et ce pour une durée de vie de même pas 20 ans, non reconductibles ! En tout cas c’est pas le genre d’installation qu’on peut recycler en musée… donc les exploitants ont tendance a tendance à tout enterrer… Mais pas très profond. Dommage qu’une éolienne ne soit pas un minimum radioactif, ce serait mieux régulé pour protéger les sols.

      ______

      Résumé Chat-GPT4o :

      Ton commentaire repose sur des idées fausses. L’uranium n’est pas rare, et la France dispose de réserves pour au moins 50 ans. Le “greenwashing nucléaire” n’existe pas, car le nucléaire n’est ni une industrie de profit ni dangereuse, mais la source d’énergie pilotable la plus efficace et la plus sûre au monde, tout en étant souvent nationalisée.

      Les déchets nucléaires sont gérables, bien plus que ceux issus des énergies fossiles, comme le charbon, qui rejette des gaz toxiques et radioactifs. Le nucléaire est un secteur hyper-régulé, avec un excellent bilan en termes d’accidents comparé aux conséquences des autres filières, notamment le carbone. L’impact thermique des centrales est minime par rapport aux océans, et les débats autour du démantèlement sont surtout émotionnels et peu justifiés.

      En face, les énergies renouvelables, bien qu’importantes, sont intermittentes et nécessitent des subventions massives pour rivaliser avec le nucléaire. De plus, elles demandent plus d’espace, comme les éoliennes, qui ont une durée de vie bien plus courte et sont difficiles à recycler. Le nucléaire reste, malgré ses critiques, une solution indispensable pour un futur énergétique durable.

      • En complément, le professeur Gérard Mourou a eu le prix Nobel de physique pour ses travaux sur les lasers hautes fréquences capables entre autre de désactiver les radiations nucléaires des déchets très rapidement. Les travaux devraient aboutir vers 2040.

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