L’Europe franchit une nouvelle étape dans l’hyperloop avec un test à 488 km/h.
L’hyperloop va-t-il revenir à la mode après des années de tests infructueux ? Un consortium de chercheurs de l’EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne), de la School of Business and Engineering Vaud (HEIG-VD), et de Swisspod Technologies, a réalisé le plus long trajet jamais effectué par une capsule dans un tube à vide, marquant une avancée significative dans le développement de l’hyperloop en Europe. Ce test réussi a simulé un parcours équivalent à 141,6 km à une vitesse époustouflante de 488,2 km/h sur un circuit réduit, ouvrant des perspectives prometteuses pour le futur des transports rapides et durables.
Lire aussi :
- Les États-Unis vont avoir leur usine de TGV mais c’est ce pays concurrent de la France qui participera à sa réalisation
- Ce devait être le TGV britannique, ce n’est pour le moment qu’un fiasco à 126 milliards d’euros
Le projet LIMITLESS : Un pas de géant pour l’hyperloop
Intégré au projet ambitieux nommé LIMITLESS, ce test a été réalisé sur une piste réduite de 11,8 km reflétant la conception innovante d’un hyperloop pleine échelle. Cette initiative vise à développer un système de transport durable et efficace en utilisant une infrastructure légère et des technologies de pointe. Les chercheurs ont réussi à atteindre des vitesses impressionnantes dans un environnement à basse pression, démontrant le potentiel de l’hyperloop pour transformer radicalement les voyages intercontinentaux et réduire significativement notre empreinte carbone.
Naissance du nouveau champion mondial de la fusion nucléaire en France ?
Qu’est-ce que l’hyperloop ?
Une infrastructure de test révolutionnaire
La réalisation de ce test a eu lieu dans une installation d’essai spécialement conçue à l’EPFL, équipée d’une piste circulaire qui permet de tester rapidement et efficacement les différentes technologies nécessaires pour l’hyperloop. La structure, qui a un diamètre de 40 centimètres et une circonférence de 125,6 mètres, est une version réduite de la technologie hyperloop, ce qui permet une corrélation directe entre les résultats des tests et les performances à échelle réelle.
Avancées techniques et impact environnemental
L’équipe a effectué 82 essais, simulant le trajet d’une capsule hyperloop dans un environnement à 50 millibars. Le test le plus long a couvert une distance de 11,8 km à des vitesses allant jusqu’à 40,7 km/h, ce qui équivaut à 141,6 km et 488,2 km/h à échelle pleine. La capsule fonctionne de manière autonome avec une alimentation embarquée pour la propulsion et la lévitation, et les systèmes clés étaient évalués pour la consommation d’énergie, la poussée, et le contrôle à différentes phases de vitesse.
Perspectives futures et applications réelles
Outre l’exploration des capacités réelles du système, des limitations et des possibilités, les expériences futures à l’installation de l’EPFL chercheront à valider des versions plus efficaces de la propulsion hyperloop basée sur des moteurs à induction linéaire (LIM) et la lévitation. Ces tests fourniront également des données cruciales pour accélérer le chemin vers l’implémentation commerciale. Avec cette approche stratégique, l’équipe d’ingénierie et de recherche peut réaliser des itérations rapides et un développement rentable en avançant progressivement la technologie dans des paramètres contrôlés et à échelle réduite. Avant de déployer la technologie à plus grande échelle, cette méthode permet des améliorations méthodiques en termes de vitesse, de sécurité et d’efficacité.
Cet article examine le succès récent des tests de l’hyperloop en Europe, où une équipe de chercheurs a réussi à simuler un trajet hyperloop de 141.6 km à une vitesse de 488.2 km/h sur une piste réduite. Ces résultats prometteurs indiquent que l’hyperloop pourrait bientôt devenir une réalité pratique, offrant une alternative de transport rapide, efficace et écologique pour l’avenir.
Source : EPFL