l’UFC-Que choisir dénonce des prix exorbitants dans les hôtels pour les JO
À l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’UFC-Que Choisir a révélé une augmentation significative des tarifs hôteliers à Paris, avec des prix qui triplent en moyenne lors de la cérémonie d’ouverture.
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Une étude révélatrice sur les tarifs des hôtels
Dans son dernier rapport, l’UFC-Que Choisir a analysé les prix pratiqués par 80 hôtels, du 2 au 5 étoiles, situés à proximité de la Seine, où se déroulera la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques le 26 juillet 2024. L’étude a comparé les tarifs les plus bas pour une chambre double classique à cette date avec ceux deux semaines plus tôt.
Hausse spectaculaire des prix
L’augmentation des prix est frappante : le coût moyen d’une nuit passe de 317 euros à 1 033 euros, soit une hausse de 226 %. Arnaud De Blauwe, rédacteur en chef à l’UFC-Que Choisir, souligne l’ampleur de cette inflation.
Pratique de réservation minimum imposée
Environ 30 % des hôtels étudiés imposent un nombre minimum de nuits à réserver, allant de deux à quatre nuits. Un hôtel a même exigé un séjour de quatre nuits à 8 380 euros par nuit.
Comparaison avec d’autres événements
Selon l’UFC-Que Choisir, les tarifs actuels pour les JO sont probablement deux fois plus élevés que ceux pratiqués lors de la finale de la Ligue des champions en mai 2022.
Appel à la raison et à la sensibilisation
Face à ces “tarifs hallucinants”, l’UFC-Que Choisir appelle les professionnels de l’hôtellerie à adopter des prix plus raisonnables et demande aux autorités de sensibiliser les hôtels parisiens à cette problématique. L’association prévoit de continuer ses relevés de prix jusqu’à l’été.
Résumé :
- L’UFC-Que Choisir dénonce une forte augmentation des tarifs hôteliers à Paris pour les Jeux Olympiques 2024.
- Une étude révèle que les prix des chambres ont plus que triplé pour la période de la cérémonie d’ouverture.
- Certains hôtels imposent un séjour minimum avec des tarifs extrêmement élevés.
- L’association appelle à une révision des tarifs et à une sensibilisation des hôteliers par les autorités.
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L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie appellerait à une certaine modération des prix des hôtels mais bien sûr cela ne changera rien. Pour que la France ne soit pas perçue, surtout par les étrangers, comme étant un pays de margoulins, il faudrait imposer aux hôtels d’Ile de France de ne pas dépasser au maximum 50 % d’augmentation des tarifs par rapport à la normale et, s’ils ne le font pas, envisager toute une série de mesures visant à les pénaliser à l’avenir telles que le retrait de leurs fiches sur toute une série de sites Internet signalant leur existence. Quant au gouvernement qui pour l’instant s’est contenté d’obliger Airbnb à signaler que le prix sera supérieur à la normale et de contrôler que les prix des hôtels étaient bien affichés, il devrait faire beaucoup plus par exemple en présentant au plus vite une loi, car il n’est peut-être pas trop tard, permettant de maintenir des tarifs libres pour les hôtels mais en limitant les augmentations à certaines périodes de l’année en raison d’événement exceptionnels.