Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) dévoilent un programme de recherche d’envergure, baptisé LUMA.
Ce projet, doté d’une enveloppe de 40,38 millions d’euros sur sept ans, promet de repenser radicalement l’utilisation de la lumière et de positionner la France comme un leader incontesté dans ce secteur stratégique à l’échelle internationale.
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Une vision éclairée pour des applications innovantes
LUMA se veut être le phare du progrès, avec l’ambition de plonger dans les mystères et les potentiels inexplorés de la lumière. Ce programme national ne se limite pas à l’étude académique de la photonique ; il envisage des applications concrètes qui pourraient transformer notre quotidien et notre environnement. Parmi les horizons visés figurent le développement de technologies optoélectroniques avancées, de nouveaux matériaux durables et des méthodes révolutionnaires dans le traitement du cancer via la photomédecine.
De l’optique à l’optimisme : Potentiel transformateur
L’enjeu est de taille : exploiter les propriétés uniques de la lumière pour révolutionner plusieurs domaines allant de la chimie verte et le recyclage jusqu’à la conversion d’énergie solaire et les dispositifs photocatalytiques. Le projet ambitionne de faire émerger des technologies vertes via l’application directe des photons dans des processus industriels et médicaux, ouvrant ainsi la voie à des pratiques plus durables et efficaces.
Consolidation académique et rayonnement International
Avec un budget significatif financé par le plan France 2030, LUMA vise non seulement à approfondir la recherche fondamentale mais aussi à structurer et à renforcer les capacités de la recherche française sur la scène mondiale. En collaboration avec plusieurs institutions académiques de premier plan, le projet LUMA entend développer un réseau robuste d’infrastructures de recherche et de plateformes technologiques à travers le territoire national.
Défis interdisciplinaires et collaborations scientifiques
Le CEA et le CNRS, sous la bannière de LUMA, s’engagent dans une démarche interdisciplinaire, intégrant la physique, la chimie, l’ingénierie, les sciences de la vie et l’environnement. Ce programme se structure autour de défis majeurs tels que la photoscience intelligente, l’utilisation des photons pour les technologies vertes et l’exploitation de la lumière pour la protection de l’environnement et du patrimoine.
Structuration des ressources et actions clés
Le programme est organisé en actions ciblées et en projets collaboratifs de recherche, soutenus par des appels à manifestations d’intérêt et à projets. Une attention particulière est portée au développement de deux infrastructures majeures : Ultrafast et Operando/Prototypage. Ces pôles seront des catalyseurs essentiels pour l’avancement des technologies photoactives et pourraient révolutionner la manière dont nous utilisons l’énergie solaire.
Ambition nationale et implications globales
Le projet LUMA ne se contente pas de viser l’excellence scientifique ; il cherche également à influencer positivement la société en intégrant des thématiques prioritaires à fort impact sociétal. Avec un investissement global de 3 milliards d’euros dans la recherche à travers le programme France 2030, le gouvernement français montre son engagement à soutenir les innovations qui peuvent mener à des transformations technologiques et environnementales significatives.
Cet article explore l’initiative audacieuse du CEA et du CNRS à travers le lancement du programme LUMA, qui vise à redéfinir les applications de la lumière dans un contexte scientifique et sociétal. En mettant en lumière les interactions entre la lumière et la matière, LUMA aspire à catalyser des avancées technologiques majeures, tout en consolidant la position de la France comme un leader mondial dans la recherche photonique.
Source : CNRS
La cohorte scientifique française qui prétend être leader mondial de la lumière est atteinte d’obscurantisme quand on lui parle d’électrodynamique quantique.
Serge Rochain
Pas forcément hostile à ce plan, même si les espoirs de résultats m’échappent un peu à ce stade, mais que n’ont ils pas fait un tel programme sur la recherche pour le stockage à grande échelle de l’électricité qui est autrement plus stratégique et même vitale pour rendre les ENRs pilotables donc utiles au réseau électrique, sauf à vouloir nous accoutumer à vie au gaz (Russe)….. Mais qui pourrait également aider les nouveaux projets nucléaires, un tel stockage leur permettant de produire à leur maximum de puissance durant un temps bien plus long, donc réduire significativement leur coût de production par KWH….
Merci pour l’info, mais…un programme de recherche d’envergure à 5M€/an, vraiment ?
Espérons que tout le matériel est déjà disponible, mais on aimerait en savoir plus sur le nombre de scientifiques prévus sur ce programme….l’info est elle disponible ?