Le Chocolat “Dubaï”, la nouveauté à 20€ la Tablette qui envahit les réseaux sociaux.
Une nouvelle star chocolatée vient de faire son apparition et a enflammé la toile à la vitesse grand “V” ! Venue tout droit des Émirats arabes unis, cette friandise luxueuse qu’on surnomme déjà le chocolat “Dubaï” a commencer sa conquête des papilles des gourmands du monde entier. Alliant le croquant du chocolat à la douceur de la pistache, il se propage comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux, au point qu’on parle déjà d’élément de “soft power” pour les Émirats arabes unis ! Plongeons immédiatement sur le parcours de cette gourmandise qui fait fondre les internautes… et qui vide leur portefeuille !
Le chocolat “Dubaï” commence une carrière international qui n’a pas fini de faire parler
Le chocolat “Dubaï”, comme on l’appelle désormais, trouve ses racines dans les ateliers d’une chocolaterie de renom située à Dubaï. Sarah Hamouda, la créatrice, ne s’attendait guère à un tel succès lorsqu’elle a lancé sa marque il y a trois ans. Aujourd’hui, son invention fait le tour du globe, inspirant pâtissiers et chocolatiers à travers le monde.
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Un phénomène Viral
C’est une vidéo TikTok qui a mis le feu aux poudres. Une influenceuse culinaire, savourant sans modération la friandise, a déclenché une véritable frénésie. Avec plus de 100 millions de vues, la séquence a propulsé le chocolat émirat au rang de star des réseaux sociaux. Depuis, les hashtags se multiplient et les vidéos de dégustation inondent les fils d’actualité.
Une recette finalement assez simple
Le cuisinier que je suis ne peux s’empêcher de remarquer la simplicité de cette recette : Une enveloppe de chocolat fin, renfermant une crème de pistache onctueuse, rehaussée d’un élément croustillant… Et c’est tout ! Comme quoi les bons produits travaillent souvent pour vous. Certains artisans, comme Ali Fakhro à Berlin, ont passé des heures à perfectionner leur recette pour s’approcher au plus près de l’original. L’utilisation de kadaïf, une pâte filée typique du Moyen-Orient, apporte cette texture si particulière qui fait craquer les amateurs.
Un prix qui fait débat
Le succès a un coût, et celui du chocolat émirat ne passe pas inaperçu. Une tablette de 100 grammes peut atteindre des sommets, parfois jusqu’à 20 euros (soit 200€ le kilo) ! Sur les plateformes de revente en ligne, certains n’hésitent pas à proposer ces précieuses tablettes à plus de 100 euros. Un marché parallèle s’est même développé, comme en témoigne l’arrestation d’un trentenaire à la frontière suisse, tentant d’importer 45 kilogrammes de ce trésor chocolaté.
L’industrie s’en mêle
Face à cet engouement, les grands noms de la chocolaterie ne sont pas restés les bras croisés. Lindt, le géant suisse, a lancé sa propre version, provoquant des scènes dignes des plus grandes ventes privées. À Stuttgart, des fans n’ont pas hésité à faire la queue pendant des heures pour mettre la main sur l’une des 1000 tablettes numérotées mises en vente dans dix boutiques allemande, une véritable hystérie collective !
L’artisanat français relève le défi
En France, Jérémy Bockel, chocolatier alsacien, s’est lancé dans l’aventure. Présent au Salon du Chocolat de Paris, il a vu ses stocks s’épuiser à une vitesse vertigineuse. “On s’est retrouvés à faire deux allers-retours avec des valises pleines entre Strasbourg et Paris, tellement on en a vendu”, confie-t-il. Sa version, qui remplace le kadaïf par de la crêpe dentelle, a su séduire les palais hexagonaux.
🍫 L'engouement pour le "chocolat Dubaï" ne cesse d'étonner : sur internet, des tablettes se revendent à plus de cent euros. Des pâtissiers tentent de reproduire la recette inventée à Dubaï, à l'instar d'Ali Fkhro à Berlin, tandis que le fabricant Lindt s'est engouffré dans la… pic.twitter.com/hI9WZc02Wt
— Agence France-Presse (@afpfr) November 27, 2024
Une tendance mondiale qui suscite débats et critiques
Le phénomène du chocolat de Dubaï n’a pas tardé à s’étendre au-delà des Émirats arabes unis. En Europe, notamment en France, de nombreuses pâtisseries et chocolateries se sont inspirées de cette tablette iconique pour proposer leurs propres créations. Cette popularité fulgurante a également entraîné une hausse des exportations de versions originales, créant des listes d’attente chez les revendeurs spécialisés. Cependant, cette tendance n’a pas échappé aux critiques. Certains considèrent cet engouement comme une simple hystérie médiatique, alimentée par une stratégie de soft power visant à renforcer l’image de Dubaï comme destination de luxe et d’innovation. Ces sceptiques pointent aussi du doigt l’aspect éphémère des phénomènes viraux, estimant que l’engouement autour de cette tablette pourrait s’essouffler aussi vite qu’il est apparu.
Une nouvelle ère pour le luxe alimentaire
Le chocolat de Dubaï illustre une transformation majeure dans l’industrie alimentaire : celle où la désirabilité prime autant que la qualité. Cette tablette n’est pas qu’un produit gourmand, elle est une véritable déclaration de style, une expérience multisensorielle pensée pour l’ère numérique. L’utilisation de saveurs exotiques associées à une esthétique raffinée en fait un produit convoité, à mi-chemin entre le luxe gastronomique et le marketing de masse.
L’impact paradoxalement négatif des étoiles Michelin sur les restaurants
Le succès de cette tablette marque aussi une tendance plus large : la montée en puissance des produits de niche qui, grâce aux réseaux sociaux, peuvent atteindre une audience mondiale en un temps record. Affaire à suivre !