Les scientifiques ont mis la main sur le Graal du XXIe siècle avec un nouveau type de plastique qui va 15 fois plus vite que le papier pour se décomposer

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Des avancées prometteuses pour l’avenir des océans.

Des chercheurs ont réussi une quête qui semblait très incertaine au reste de l’humanité : réconcilier le plastique avec nos objectifs modernes de préservation de l’environnement, en particulier les océans. Le nom de ce “graal” que semblaient viser les scientifiques de tout poil : le diacétate de cellulose (CDA). Ils ont pu le tester dans une eau de mer constamment en mouvement provenant de la région de Martha’s Vineyard Sound et prouver sa dégtabilité. Ce développement pourrait bien marquer un tournant crucial dans la lutte contre la pollution plastique marine.

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Une bataille de longue haleine contre le plastique en mer

La recherche sur la biodégradabilité des plastiques est au centre de l’attention des scientifiques depuis des années. Chaque année, des millions de tonnes de plastique continuent de s’accumuler dans nos mers, rendant essentielle la compréhension de leur dégradation. L’institut océanographique de Woods Hole (WHOI) a récemment fait une percée significative avec le CDA, un bioplastique déjà utilisé depuis plus de cent ans.

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Le CDA : Un bioplastique à la décomposition très rapide

Le CDA, dérivé de la cellulose présente dans les parois cellulaires des plantes, est utilisé dans divers produits, allant des filtres à cigarettes aux films photographiques. Sa forme modifiée, rendue poreuse par un procédé de “moussage”, se décompose jusqu’à 15 fois plus vite que sa forme solide et même plus rapidement que le papier, souvent considéré comme l’un des matériaux les plus écologiques.

Un test révélateur sur 36 semaines

Le test effectué par l’équipe de WHOI a impliqué l’immersion de mousse CDA dans des réservoirs remplis d’eau de mer en circulation continue. Les résultats ont été éloquents : 65 à 70% de la masse initiale de la mousse a disparu, illustrant une biodégradation rapide et efficace, en net contraste avec des plastiques communs comme le polystyrène expansé, qui ne se dégrade pas du tout.

L'équipe a constaté que les mousses de diacétate de cellulose perdaient 65 à 70 % de leur masse initiale. dans l'eau de mer.
L’équipe a constaté que les mousses de diacétate de cellulose perdaient 65 à 70 % de leur masse initiale. dans l’eau de mer.

Mousse CDA : Vers une réduction des déchets plastiques persistants

La découverte du potentiel du de la mousse CDA pour remplacer certains des plastiques les plus problématiques est prometteuse. Des collaborations sont en cours avec des entreprises de fabrication de bioplastiques pour explorer les applications commerciales de ce matériau, incluant des alternatives biodégradables et compostables aux produits traditionnels non dégradables.

Implications et avenir sans pollution plastique

Les implications de ces recherches vont bien au-delà du seul CDA. Trouver des alternatives à dégradation rapide comme le mousse CDA pourrait atténuer les dommages causés par les plastiques dans les environnements marins. Cette avancée pourrait transformer notre approche de l’emballage, de la fabrication, et de l’utilisation quotidienne des plastiques.

Le fleuron du nucléaire français effectue un rachat hautement stratégique pour l’avenir de l’énergie dans l’hexagone

Cet article explore l’importance d’une récente découverte dans le domaine de la biotechnologie des plastiques. Les scientifiques ont développé un type de plastique, le diacétate de cellulose (CDA), qui se décompose en mer 15 fois plus rapidement que le papier. Cette avancée représente un espoir majeur pour réduire la pollution plastique des océans et offre une perspective optimiste pour l’avenir de notre environnement marin.

Source : ACS

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Guillaume AIGRON
Guillaume AIGRON
Très curieux et tourné vers l'économie, la science et les nouvelles technologies, (particulièrement ce qui touche à l'énergie et les entreprises françaises) je vous propose de vous faire profiter de cette passion à travers des articles d'actualité.

1 COMMENTAIRE

  1. Merci pour ce développement intéressant de ce type de plastique et sa dégradabilité, mais quand est-il des résidus aux niveaux moléculaires qui a tous les risques d’être ingérés, et surtout de notre métabolisme humains envers les cancers que cela va développer ?

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