Déjà leader européen dans la météorologie, la France s’attaque à un nouveau marché avec un contrat de 85 millions d’euros en Angola

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Un accord climatique de 85 millions d’euros pour transformer la météorologie en Angola.

Meteo France International (MFI) a confirmé la signature d’un accord monumental de 85 millions d’euros avec l’Instituto Nacional de Meteorologia e Geofísica d’Angola (INAMET). Cet événement marque une étape cruciale non seulement pour les deux organisations mais aussi pour l’avenir des prévisions météorologiques en Angola.

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L’accord entre MFI et INAMET, signé en présence du président angolais, s’inscrit dans la continuité d’une collaboration fructueuse initiée en 2019. Cette seconde phase du projet, nommée ANGoMET, s’étalera sur quatre ans et vise à étendre significativement les capacités de l’INAMET. Cela comprend l’amélioration des infrastructures existantes, l’expansion du réseau d’observation et la mise à niveau des systèmes d’information et de communication.

Transformation technologique à grande échelle

Le projet ANGoMET se distingue par son envergure et sa complexité technologique. Il inclut l’introduction de technologies avancées pour améliorer la précision des prévisions météorologiques et la réactivité face aux urgences climatiques. Par exemple, le développement de modèles prédictifs basés sur l’impact et les vulnérabilités permettra une meilleure gestion des risques liés aux conditions climatiques extrêmes.

Impacts socio-économiques et environnementaux

Les retombées de ce projet dépassent le cadre technologique; elles s’étendent également au domaine socio-économique. L’accent mis sur la mégapole de Luanda, souvent confrontée à des inondations urbaines, illustre l’engagement d’ANGO MET à protéger les biens et les personnes. De plus, la montée en compétence des équipes de l’INAMET devrait renforcer l’autonomie et la durabilité des services météorologiques en Angola.

Le projet ANGoMET se distingue par son envergure et sa complexité qui inclut l'introduction de technologies avancées pour améliorer la précision des prévisions météorologiques et la réactivité face aux urgences climatiques.
Le projet ANGoMET se distingue par son envergure et sa complexité qui inclut l’introduction de technologies avancées pour améliorer la précision des prévisions météorologiques et la réactivité face aux urgences climatiques.

Soutien financier et durabilité

Le financement de cette phase par la Société Générale, via un crédit acheteur, témoigne de la solidité et de la viabilité du projet. En outre, un plan de support et de maintenance sur cinq ans assurera la pérennité des améliorations apportées lors des deux phases du projet, garantissant ainsi un impact durable sur les capacités météorologiques angolaises.

Validation d’une approche collaborative

Ce nouvel accord renforce la stratégie de MFI qui consiste à adopter une approche de partenariat public-privé. En combinant les expertises de différents secteurs, MFI continue de prôner un modèle opérationnel qui favorise une adaptation proactive aux défis du changement climatique. Filiale de Météo-France, MFI se consacre principalement à l’exportation de ses services hors Europe. La société a su se positionner comme un leader dans la fourniture de solutions climatiques avancées à l’international, avec des projets menés dans plus de 100 pays.

Focus sur le secteur de la météorologie et ses impacts économiques

La météorologie est un secteur économique crucial, générant des bénéfices socioéconomiques largement supérieurs à ses coûts. Les études estiment que les avantages économiques des services météorologiques sont de 10 à 40 fois supérieurs à leurs coûts globaux. En France, Météo-France produit des bénéfices socioéconomiques annuels évalués entre 1 et 2,5 milliards d’euros, bien au-delà de son budget annuel d’environ 322,5 millions d’euros. Le secteur impacte de nombreux domaines comme l’aviation, l’agriculture, l’énergie, les transports et la sécurité publique.
Parmi les plus grandes agences météorologiques mondiales, on trouve le National Weather Service (NWS) aux États-Unis, qui dispose de 122 bureaux locaux couvrant l’ensemble du territoire américain. Météo-France est un leader européen, reconnu pour ses recherches climatiques et son Centre national de recherches météorologiques (CNRM). L’Organisation météorologique mondiale (OMM), basée à Genève, compte 193 pays membres et coordonne la recherche météorologique mondiale. Le Met Office au Royaume-Uni est l’un des services météorologiques les plus anciens et avancés. Enfin, le Bureau of Meteorology en Australie couvre un vaste territoire avec des conditions météorologiques complexes. Ces agences collaborent étroitement pour améliorer la précision des prévisions et comprendre le changement climatique.

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Cet article explore la portée et l’impact du partenariat entre Meteo France International et l’INAMET, soulignant les innovations technologiques et les bénéfices socio-économiques pour l’Angola. La collaboration s’inscrit dans un cadre plus large de lutte contre le changement climatique et d’amélioration de la sécurité climatique globale.

Sources :

  • https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2018-rapport-meteo_france_02juillet-final.pdf
  • https://mfi.fr/fr/news/mfi-signs-a-record-contract-with-inamet-for-85-me/

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Guillaume AIGRON
Guillaume AIGRON
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