le tokamak WEST a établit un nouveau record mondial en février en maintenant un plasma en action 22 minutes.
Le Tokamak WEST du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) a complètement subjugué le monde scientifique en maintenant un plasma pendant plus de 22 minutes le 12 février dans son tokamak WEST (Environment in Steady-state Tokamak ou en français Environnement dans un tokamak à l’état stable). Ce dispositif a battu le record mondial de durée pour un tokamak, surpassant largement l’ancien record détenu par le tokamak chinois East.
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Avec ce nouveau record, la France rapproche l’humanité de son rêve absolu : la fusion nucléaire
Le Tokamak WEST, situé sur le site du CEA à Cadarache, a réussi à maintenir un plasma pendant 1 337 secondes, améliorant ainsi de 25 % le précédent record (détenu par le tokamak chinois East). Les composants du tokamak, notamment en tungstène, ont été inspectés et ont démontré une résistance exceptionnelle. Ce succès démontre non seulement une avancée dans la compréhension et la maîtrise des plasmas, mais aussi la capacité technologique à stabiliser des plasmas de fusion sur de longues périodes, une étape cruciale pour le développement futur de réacteurs, notamment le plus ambitieux : Iter, lui aussi à Cadarache.
Une collaboration internationale
Le Tokamak West est une partie intégrante d’un effort de recherche international, collaborant avec d’autres projets majeurs tels que JET au Royaume-Uni, JT-60SA au Japon, et East en Chine. Cette coopération internationale souligne l’importance de la fusion nucléaire comme une alternative énergétique prometteuse pour l’avenir.
Des objectifs ambitieux pour Iter
Atteindre une telle durée est un jalon essentiel pour les tokamaks du monde entier puisqu’elle établit un nouveau standard pour les plasmas nécessaires à la fusion. La maîtrise du plasma, naturellement instable, et la garantie que les composants en contact direct puissent résister à ses rayonnements intenses sont des défis majeurs que le Tokamak WEST aide à surmonter.
Autres innovations apportées par WEST
Avant cet exploit, le tokamak WEST avait également permis d’explorer des scénarios pour le plasma, notamment celui en « point-X rayonnant », permettant une meilleure répartition des flux thermiques pour prolonger la durée de vie des composants. Des records ont été atteints avec 5,8 MW injectés par le chauffage Lower Hybrid et plus de 4 MW par le chauffage à fréquence ionique, utilisé également pour conditionner les parois du tokamak.
Quelle suite à ce record de 22 minutes ?
Avec ce nouveau record, le CEA et la communauté de recherche française se positionnent en leaders pour préparer l’exploitation d’Iter. Les prochaines expériences viseront à prolonger encore la durée des plasmas et à augmenter la température, avec un plasma ayant déjà atteint les 50 millions de degrés. On peut,
La France, figure majeure de la fusion nucléaire ?
Le succès du Tokamak West illustre les progrès impressionnants dans le domaine de la fusion nucléaire. Bien que les défis restent nombreux, notamment en termes d’infrastructures et de viabilité économique pour une production d’électricité à grande échelle, la France, avec ses installations de West et Iter, est bien placée pour être à l’avant-garde de cette révolution énergétique, et on peut légitimement penser que, si la France n’est pas la seule à œuvrer à la découverte de cette énergie “miraculeuse”, elle sera néanmoins au coeur des avancées futures.
Les projets de réacteurs à fusion nucléaire les plus avancées dans le monde
- ITER (France)
- Objectif : Produire 500 MW de puissance de fusion.
- Statut : En construction, démarrage prévu en 2034.
- SPARC (États-Unis)
- Objectif : Atteindre une production quasi-commerciale de 140 MW.
- Statut : En développement, prévu pour 2026.
- KSTAR (Corée du Sud)
- Objectif : Améliorer la durée de plasma pour la fusion.
- Statut : A établi des records de durée de plasma (30 secondes en 2022).
- STEP (Royaume-Uni)
- Objectif : Développer un tokamak compact et moins coûteux.
- Statut : En développement pour la prochaine décennie.
- FAST (Japon)
- Objectif : Avancer rapidement dans la fusion deutérium-tritium.
- Statut : En développement avec des objectifs ambitieux.
Source : CEA
Des progrès incroyables, grâce à la France. 🇫🇷🤍
C’est drôle, je n’y crois pas. Sinon pourquoi se précipiter à construire un nouveau grand collisionneur de hadrons de 90 km de circonférence autour du CERN, à Genève? Ah oui, avec l’ancien, les expériences ont échoué, elles n’ont jamais trouvé la fameuse particule subatomique qui permettrait de confiner le plasma au cœur du tore pour qu’il ne touche surtout les parois, sinon ça finit toujours de la même manière: des particules de la paroi se mélangent au plasma et celui-ci finit par refroidir et s’éteindre. Quel intérêt si, dans le futur, on devait progresser mais qu’il faille quand même éteindre et redémarrer le tore toutes les 24 heures? En 2075, face à l’échec du deuxième volet d’ expériences, nous serons nus, acculés contre un mur et, alors que le premier VHTR refroidi à l’hélium liquide devait être opérationnel à cette date et couplé au réseau pour produire, enfin, les premiers litres d’hydrogène, nous n’aurons strictement RIEN, puisque tous les projets de réacteurs de génération IV ont été abandonnés et que tous les crédits mondiaux ont basculé sur ITER. Comme le dit ce vieux proverbe français empli de sagesse: “Il ne faut jamais mettre la charrue avant les bœufs 🐂 “! L’argent des capitalistes feignants mais tellement orgueilleux qui s’imaginent qu’en déversant des milliards le jour où la Terre basculera vraiment, nous serons aussi forts et rapides que les Aliens pour trouver le sésame en 6 mois, ou en 6000 ans… Ce n’est pas du tout le même challenge que l’invention du siphon en GB 🇬🇧 en 1860, pour évacuer les déchets, Déjà une affaire de pollution humaine à l’époque… Notez qu’il y a toujours 50% des plus grands chercheurs mondiaux de l’atome qui pensent que nous n’y arriverons pas.
C est une tres bonne nouvelle pour les EU qui vont obtenir gratuitement cette technologie quand nous aurons fini de la financer. En effet les interets de macron passent avant tout.
La plus proche mais toujours infiniment trop loin de ce “graaaaal”.
Pourtant la planète entière n’en est qu’à 150 millions de Km. Mais il n’y que la France pour ne pas s’en être aperçue, et lutte désespérément contre cette bénédiction qui menace son nucléaire.
Serge Rochain
“Le graal de l’humanité”, “son rêve absolu”, “cette énergie miraculeuse”… Génial! Nous avançons avec foi sur le chemin de l’exploitation totalitaire des ressources de la Terre. Nous n’avons jamais été aussi proches de la solution finale écocidaire.
Il faut y croire! Pour ne pas voir…
Signé un physicien très curieux et tourné vers les sciences de la Vie et du progrès de l’Humanité. Je vous propose de découvrir l’histoire “giga-ère” ainsi que les principes de notre biodiversité et de son écosystème.
L’idée de la fusion est justement de réduire l’exploitation des ressources, et ce en un minimum de risque. Le feu, la roue, l’atome, la fusion.
Tant que l’électricité devient gratuit le reste on s’en fout
Les USA auront un réacteur effectif d’ici 2026. Production acheminable d’ici 2030. La France n’est rien. Dossier suivant : les pâquerettes.