Faroe Islands Space Program veut proposer une énergie renouvelable, 100 % lunaire et bien ancrée sous l’eau.
On s’attendrait légitimement d’un programme dont le nom contient le mot “spatial” à voir des fusées, des combinaisons pressurisées, des satellites ou même la création d’une étoile de la mort… Mais pas dans le cas de notre découverte du jour !
Le « Faroe Islands Space Program » ne vise pas la Lune, mais sa gravité et il a mis pour ça au point un appareil marin baptisé Luna 12 dont on va vous parler dans cet article.
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Luna 12, le cerf-volant sous l’océan qui va utiliser la Lune pour faire de l’électricité
Développé par Minesto, le kite Luna 12 est suspendu sous l’eau à une profondeur d’environ 60 mètres. Il se déplace avec des trajectoires contrôlées, en captant l’énergie cinétique des courants marins, comme une éolienne horizontale animée par l’océan.
Ce kite sous-marin produit 1,2 mégawatt, de quoi alimenter environ 200 maisons pendant un an. Après un test de quatre mois en Atlantique Nord, Luna 12 est désormais connecté au réseau électrique des îles Féroé. Une première mondiale pour ce type de design.
C’est où les îles Féroé ?
Les îles Féroé forment un archipel autonome du royaume du Danemark, composé de 18 îles volcaniques au cœur de l’Atlantique Nord, entre l’Écosse, la Norvège et l’Islande. Avec environ 54 000 habitants, elles sont réputées pour leurs paysages spectaculaires, leurs falaises abruptes et leur culture issue d’un mélange viking et celtique. La capitale, Tórshavn, est le centre politique et culturel de ce territoire où la pêche reste l’activité économique principale. Les Féroïens, chaleureux et attachés à leurs traditions, vivent en harmonie avec une nature sauvage et préservée. Ce petit pays fascine par son authenticité, son identité forte et son ouverture croissante au tourisme… Le Faroe Islands Space Program va être une nouvelle façon de faire parler des îles Féroé et de permettre situer ce petit pays sur une carte.

Trois partenaires, une vision commune
Derrière le projet, trois acteurs majeurs. Le concepteur Minesto, SKF, une entreprise suédoise fondée en 1907, spécialiste des roulements et systèmes d’étanchéité, qui a conçu les composants critiques des gouvernes du kite.
Enfin, l’énergéticien SEV, en charge de l’infrastructure de raccordement au réseau électrique. Leur ambition est claire : faire des îles Féroé un territoire 100 % renouvelable d’ici 2030.
Le système Luna 12 a en outre l’ambition de dépasser la seule zone des îles Féroé pour être déployé à terme sur plus de 3 000 sites dans le monde, selon Martin Edlund, PDG de Minesto.
Une technologie calibrée pour durer sous la pression
Le kite Luna 12 évolue à près de 30 km/h à 60 mètres sous l’eau dans un environnement corrosif, avec des accélérations brusques, des forces importantes et une exposition constante à l’eau salée.
Yvonne Rydberg, ingénieure chez SKF, a participé à la conception des roulements étanches du système. Son objectif : éviter toute intrusion d’eau dans les zones critiques, sous peine de corrosion ou de perte d’efficacité.
Grâce à un travail de modélisation fine avec l’outil SimPro, les équipes ont anticipé les contraintes avant qu’elles ne deviennent des problèmes. Luna 12 est également équipé de capteurs de performance en temps réel, capables de détecter l’usure et d’alerter avant toute défaillance.
L’énergie marémotrice déjà utilisée dans le monde mais pas de cette manière
Plusieurs entreprises exploitent l’énergie marémotrice pour produire de l’électricité, avec EDF en France comme acteur majeur grâce à l’usine marémotrice de la Rance, l’une des plus anciennes et grandes centrales au monde, qui utilise 24 turbines Kaplan pour une puissance installée de 240 MW. En Corée du Sud, des sociétés développent également des projets marémoteurs innovants, notamment autour d’hydroliennes pour capter l’énergie des courants marins. Des entreprises comme Entech Smart Energies proposent des systèmes hybrides combinant hydroliennes, solaire et stockage pour optimiser la production. Thyssenkrupp Rothe Erde fabrique des composants robustes pour ces installations, soulignant l’importance industrielle croissante du secteur. Ces acteurs contribuent à valoriser une énergie renouvelable prévisible et durable, encore peu exploitée mais à fort potentiel.
En revanche, à ce jour, seul le Faroe Islands Space Program utilise ce type de kite marin qui l’énorme avantage de ne pas nécessiter d’infrastructures lourdes pour son lancement.
L’étape suivante : 200 mégawatts pour 2030
Le programme vise maintenant une ferme d’environ 200 MW. De quoi couvrir 40 % des besoins en électricité des îles Féroé, et montrer que cette technologie est prête pour le déploiement à grande échelle.
Selon Minesto, le potentiel mondial des courants exploitables avec cette technologie atteint 650 gigawatts, soit davantage que la puissance nucléaire actuellement installée dans le monde. Et à la différence du nucléaire, aucun déchet, aucun combustible.
Juste un peu de génie mécanique… et la Lune.
Source : https://minesto.com/news-archive/faroe-islands-space-program
Comme ça ils auront un prétexte de plus pour massacrer des dauphins qui “gêneront” leur gadget… pathétique. Et l’Europe ne dit rien sur ces coutumes barbares !
Qu’en savez-vous ? Reste à connaître le fonctionnement et les risques qu’il faudra prévenir mais je préfère cela au nucléaire qui risque à tout moment de nous détruire surtout avec l’instabilité politique actuelle de par le monde !
Encore un qui confond voitures et chars d’assaut, feux d’artifice et roquettes, centrales nucléaires et bombes atomiques.
A ce jour, le ratio pollution/puissance générée est de loin en faveur du nucléaire. Et on sait aujourd’hui éliminer les déchets nucléaires, la seule raison pour laquelle ce n’est pas fait est politique… C’est permettre aux ‘verts’ d’être anti-nucléaire.
C’est pathétique.