Coup dur pour EDF ! la Tchéquie rejette son recours sur l’appel d’offres nucléaire.
Le chantier nucléaire tchèque passe définitivement sous pavillon coréen. Le 24 avril 2025, l’Autorité de la concurrence de République tchèque a rejeté l’appel d’EDF contre le processus ayant conduit à choisir Korea Hydro & Nuclear Power (KHNP) pour construire les nouveaux réacteurs du pays. Un revers cinglant pour le champion français de l’énergie français, qui espérait encore contester l’attribution d’un marché de plusieurs milliards.
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EDF aura beau contester, le nucléaire tchèque passera sous pavillon coréen
L’Autorité a confirmé que l’exemption de sécurité utilisée par Dukovany Power Plant II, le maître d’ouvrage, éloignait le projet du cadre classique des marchés publics. Dès lors, EDF n’avait pas de base légale pour contester.
Le président de l’Office, Petr Misna, a précisé que : « La loi ne prévoit pas la possibilité de former des objections contre un acte effectué en dehors de la procédure de passation. » En d’autres termes, pas de procédure officielle, pas de contestation possible.
EDF dénonçait aussi des irrégularités concernant les subventions étrangères et le respect des principes d’efficacité économique. Là encore, rejet net : l’Autorité n’a pas compétence pour juger ces aspects.
KHNP l’emporte face à EDF et Westinghouse
À l’origine, trois concurrents étaient en lice :
- EDF avec son EPR1200
- Westinghouse avec son AP1000
- KHNP avec son APR1000
Mais rapidement, Westinghouse a été écarté pour non-respect des critères techniques. Restait alors une lutte entre la France et la Corée du Sud.
En juillet 2024, le gouvernement tchèque a tranché en faveur de KHNP, justifiant son choix par un meilleur prix et de meilleures conditions générales. Le coût estimé était d’environ 8,6 milliards d’euros par réacteur, avec une option avantageuse pour la construction simultanée de deux unités.
Les négociations visaient la signature du premier contrat d’ici mars 2025, mais les recours ont retardé le calendrier.
La stratégie du “quatre pour un”
Initialement, la République tchèque ne prévoyait la construction que d’un seul réacteur à Dukovany. Mais en octobre 2023, le gouvernement a changé son fusil d’épaule : il a exigé des offres fermes pour quatre réacteurs :
- un supplémentaire à Dukovany
- deux autres à Temelín
Pourquoi ce virage ? Un gain estimé de 25 % sur les coûts globaux en regroupant les commandes soit environ 25,8 milliards d’euros pour l’ensemble (ndlr : estimation basée sur le coût d’un seul réacteur mais les montants peuvent varier selon plusieurs critères non en notre possession).
Petr Fiala, le Premier ministre, l’a défendu en évoquant une approche plus rationnelle et plus économique, renforçant aussi la sécurité énergétique à long terme.
Un enjeu stratégique pour la République tchèque
Actuellement, le tiers de l’électricité tchèque provient du nucléaire :
- Quatre réacteurs VVER-440 en service à Dukovany depuis les années 1980
- Deux réacteurs VVER-1000 à Temelín mis en service en 2000 et 2002
Le renouvellement et l’extension du parc sont donc cruciaux pour éviter une dépendance accrue aux énergies fossiles. Le plan prévoit :
- un démarrage des travaux vers 2029
- un début d’essai en 2036
- une exploitation commerciale en 2038
KHNP devra livrer dans les temps, sous peine de pénalités sévères.
Une bataille européenne perdue pour EDF
Pour EDF, la déconvenue est d’autant plus rude que le projet de Sizewell C en Angleterre semblait montrer un rebond de l’EPR en Europe. Mais en République tchèque, le format plus compact et moins coûteux de l’APR1000 coréen a séduit.
Le groupe français conserve toutefois la possibilité de faire appel devant le tribunal régional. Une démarche incertaine, tant le cadre légal paraît verrouillé.
L’épisode illustre aussi la montée en puissance des opérateurs asiatiques sur le marché international du nucléaire civil, un secteur longtemps dominé par l’Europe et l’Amérique du Nord.
Les entreprises françaises les mieux implantées en République Tchèque dans le secteur automobile
En République tchèque, les entreprises françaises les mieux implantées sont principalement présentes dans les secteurs de l’automobile, de l’énergie, de la construction et des services financiers. On compte environ 550 à 900 filiales françaises qui emploient plus de 70 000 salariés et génèrent un chiffre d’affaires d’environ 18 milliards d’euros. Des groupes comme PSA (Stellantis), EDF, Veolia, et des acteurs du BTP comme Vinci sont très actifs. La France est le troisième investisseur étranger dans le pays, avec un stock d’investissements directs étrangers estimé à 13,3 milliards d’euros. Cette implantation solide reflète une coopération économique dynamique et diversifiée entre les deux pays.
Image : Centrale nucléaire de Dukovany
Les écolos m’ont tuée
Enfin un réacteur nucleaire que les français n’auront pas à payer ! Ça suffit avec Flamenville, Olkiluoto, et les anglais.
Serge Rochain
Étant contributeur net de UE, les français payent via subvention européenne des réacteurs Koréen.
Dans le même temps UE impose le “marché” de l’électricité pour monopole avec comme argument la concurence libre et nonfaussé. Les français toujours entrain de payer Grosjean comme devant avec UE et ça continu.감사합니다, EU! 감사합니다, 프랑스인 바보들!
Soyons unis contre Trump, Dragui nous invite à relancer la technologie européenne et l’industrie, bla, bla..la Belgique et l’Allemagne remette le couvercle avec le F35 américain comme la plupart des Européens, suisse inclus et tous ces tordus veulent le parapluie nucléaire français. Wallou! , construisez votre bombe, faites des essais souterrains dans vos patelins, et demandez à l’oncle Sam de protéger vos frontières. Tous ces pays de l’est qui ont été modernisés avec le fric du contribuable européen nous remercient à leur manière.
Fidèle chez skoda, cela sera m’a dernière! Vue qu’il ne l’a joue pas européen, fini le peu de matériel tchèque qu’on achète
La dynamique de l’Europe dont une entreprise française est une nouvelle fois exclue!!
La concurrence imposée à EDF sur le mar he français ne lui profite pas sur le marché Européen.
Vive l’Europe 🤣🤣🤣
Tant que macron sera au commande de notre pauvre pays, on aura aucun contrat avec les européens, macron pense “UE” pendant que la Tchéquie, Pologne, et tous les autres pensent patrie. On de localisé en France pour construire en Slovaquie, Slovénie, Pologne et Roumanie, macron adore car c’est “Europe” mais les ouvriers français, eux perdent leur taf.
Si tous les pays d’ Europe la jouent perso, à la fin il n’y aura plus d’ Europe, et tous ces petits pays isolés dans leur coin iront pleurer maman car fini les subventions, fini la puissance commerciale de l’UE à opposer aux géants continentaux, tous se feront lentement phagocyter par les grandes puissances . La France en tenant la barre et en gardant le cap se maintien au premier plan de notre continent et elle en récolter les fruits un jour. Ce n’est pas une raison pour délocaliser ni pour ne pas imposer au niveau Européen de choisir Europe. C’est pas la faute à Macron si la Tchèquie la joue perso ( faut arreter d’ailleurs “la Faute à Macron” pour tout et n’importe quoi, ça distrait des vrais responsables )
comme par hazard l’europe ne finance pas le nucleaire francais ,les écolos allemand qui détestent le nucleaire francais sont bien a l’oeuvre dans la décision !
Il faut arrêter de dire que la grandeur de l’Europe nous protège et nous permet d’avoir de nouveaux marchés, la Corée du Sud n’est pas un conglomérat de pays asiatiques et pourtant elle parvient très bien à s’en sortir.