Cet avion chinois va-t-il pulvériser le Concorde ? Le C949 promet 50 % d’autonomie en plus avec un volume de bruit réduit.
Voler à Mach 1,6 (1975,68 km/h) dans un silence de cathédrale, voilà la promesse du C949 : le nouveau projet d’avion supersonique chinois.
Avec son fuselage caméléon, ses algorithmes embarqués et son silence presque suspect,
le successeur du Concorde ne cherche pas à égaler le mythe, mais à le dépasser dans presque tous les domaines.
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La Chine veut proposer un nouvel avion supersonique… qui chuchote : Le C949
Le Concorde était rapide, très rapide. Mais il avait un problème de taille : le “bang” supersonique. Ce bruit assourdissant, produit lorsque l’avion franchit le mur du son, a littéralement interdit ses vols au-dessus de plusieurs continents. Résultat, son terrain de jeu se limitait surtout à l’Atlantique, ce qui a été l’un des facteurs de son échec commercial.
Pour ne pas reproduire le schéma de son ainé, le C949, développé par la société chinoise Comac, a décidé de contourner cet obstacle : sa signature sonore est extrêmement réduite grâce à son fuselage que nous abordons plus bas. Une telle discrétion permettrait, en théorie, de survoler des zones densément peuplées provoquer l’émoi des autorités sanitaires ni des associations de riverains.
Un fuselage qui change de forme en plein vol
Le secret de ce silence réside dans une innovation qui ferait rêver les ingénieurs de l’aéronautique des années 70 : un fuselage à géométrie variable, avec une section centrale courbée vers le haut, appelée reverse-camber. Cette architecture permet de répartir les ondes de choc générées à très haute vitesse.
De plus, un nez en forme d’aiguille étire les ondes avant en plusieurs petites impulsions sonores. Pas de “boom”, mais une série de pouf bien plus acceptables. Enfin, des renflements aérodynamiques autour des moteurs diminuent les turbulences et réduisent le bruit en sortie de réacteur.
Une intelligence artificielle dans le cockpit
Voler à Mach 1,6 avec un corps changeant n’est pas une sinécure. À ces vitesses, l’air devient capricieux. L’écoulement de l’air autour de l’avion peut devenir imprévisible, avec des risques de perte de stabilité dès que l’angle de vol s’écarte un peu trop.
Pour éviter que le C949 ne se transforme en frisbee hypersonique, Comac prévoit un système de commande de vol “fly-by-wire” totalement assisté par intelligence artificielle. Ce système devra compenser automatiquement les déséquilibres dynamiques et gérer les mouvements de carburant dans les réservoirs.
Le C949 déplace en effet en vol 42 tonnes de kérosène entre sept réservoirs pour maintenir son centre de gravité au bon endroit. Une opération digne d’un équilibriste en apesanteur.
Une autonomie folle de 10 900 kilomètres
Le Concorde avait un défaut : son autonomie était limitée à 7 200 kilomètres. Il lui était donc impossible de faire des vols sans escale vers l’Asie ou l’ouest des États-Unis. Le C949 veut faire mieux, beaucoup mieux : 10 900 kilomètres de portée, soit un peu plus que les 8 212 km reliant Paris à Pékin (Beijing).
45 millions de passagers visés
Derrière le rêve supersonique se cache un vrai business plan. D’après les projections, le marché pourrait atteindre 45 millions de passagers par an. C’est peu, environ 1 % du trafic aérien mondial, mais suffisant pour rentabiliser les investissements si le billet reste dans des limites raisonnables.
Le Concorde s’était enfermé dans un luxe inaccessible. Le C949 tente une approche différente : moins de sièges, mais plus de fréquence, et surtout une intégration dans un réseau commercial plus vaste, avec un écosystème logistique, réglementaire et technologique déjà rodé par la Chine dans l’aviation civile.
Comac et la Chine visent grand
Comac prévoit d’ici 2049 (centenaire de la République populaire de Chine) de disposer d’un catalogue très ambitieux comprenant :
- Le C929 (rival du Boeing 787) prévu pour 2027
- Le C939, un géant de 400 places et 300 tonnes, pour 2039
- Des véhicules hybrides air-espace pour une date inconnue
Dans cette vision, le C949 est le fer de lance du retour de la Chine dans le ciel, après avoir maîtrisé les avions de ligne classiques. La question reste entière : ce rêve technologique pourra-t-il atterrir sur les pistes commerciales mondiales ?
Source : Comac
Visuel de mise en avant réalisé à l’aide de Canva à des fins de représentation de l’article.
Super.
Reste a esperer une seconde vie pour pouvoir emprunter cet avion apres 2049…encore qu on pourrait esperer mach 5 d ici la.
LES FABRICANTS DE CONCORDE ONT ILS DIT LEUR DERNIER MOT ???
A MON AVIS ILS LAISSENT PASSER LES NUAGES POUR ENSUITE REVENIR À LEUR BIJOUX TANT ENVIE !!!
WAIT AND SEE DAY ENGLISH MEN !