SUEZ décroche un contrat de 100 millions d’euros pour moderniser l’accès à l’eau potable de 12 millions d’habitants en Angola.
Production optimisée, fuites traquées, compteurs intelligents, et transfert de compétences : avec ce nouveau contrat lancé en avril 2025, SUEZ entre dans une phase décisive pour l’avenir de l’eau en Angola. Un chantier de trois ans qui conjugue technologie, ingénierie et formation, pour un montant de 100 millions d’euros.
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Trois provinces d’Angola et un projet à 100 millions d’euros pour SUEZ
Les provinces de Luanda, Icolo et Bengo sont le théâtre d’un programme de modernisation de grande ampleur piloté par SUEZ et son partenaire local, l’Empresa Pública de Águas de Luanda (EPAL E.P.). Ce projet, conclu en 2022, s’inscrit dans la volonté des autorités angolaises de renforcer l’accès à une eau potable continue et de qualité pour une population estimée à 12 millions d’habitants.
Dans un contexte de pression croissante sur la ressource hydrique, notamment en raison du changement climatique, ce contrat représente l’un des piliers du programme national de modernisation des infrastructures de production d’eau.
Moderniser pour produire plus et mieux
Le premier pilier de cette opération concerne la production d’eau potable. Cinq usines de traitement de la capitale font l’objet d’une modernisation complète, avec optimisation de leurs processus internes. À cela s’ajoute l’installation de trois nouvelles Unités Compactes fournies par SUEZ.
Ces unités, plus rapides à déployer, visent à accroître rapidement les volumes disponibles, tout en garantissant un niveau de traitement conforme aux normes sanitaires. Une réponse pragmatique à une urbanisation rapide et aux épisodes de stress hydrique.
Un réseau intelligent pour traquer les fuites
Deuxième levier d’action : la performance du réseau de distribution. Grâce à l’intégration de capteurs connectés et d’un système de supervision en temps réel, les infrastructures pourront être surveillées de manière continue.
L’objectif est double : détecter les fuites invisibles sur les canalisations souvent vétustes, et réduire les pertes en eau. Ce volet est fondamental dans un pays où les déperditions atteignent parfois des niveaux supérieurs à 40 %.
Les compteurs deviennent intelligents
Le troisième axe du contrat se concentrera sur la relation avec les usagers. Le système de facturation va être modernisé, et 9 000 compteurs d’eau intelligents seront installés. Ces dispositifs permettront un suivi en temps réel de la consommation, ce qui incitera les usagers à adopter des comportements plus sobres.
En parallèle, cette transparence améliorera la fiabilité des paiements et contribuera à l’équilibre financier du service public.
Savoir-faire transféré, compétences renforcées
L’opération s’accompagne d’un vaste programme de transfert de compétences au bénéfice des équipes d’EPAL. SUEZ déploiera sa méthodologie WIKTI, un outil d’évaluation continue des savoir-faire.
Cette méthode permet de diagnostiquer les compétences individuelles et collectives sur chaque poste clé du cycle de l’eau, puis de proposer des parcours de formation personnalisés. Une manière concrète d’ancrer le savoir-faire localement, pour garantir la pérennité des équipements bien au-delà de la durée du contrat.
Un engagement enraciné depuis 50 ans
Ce projet n’est pas une première pour SUEZ en Angola. Présente dans le pays depuis les années 1970, l’entreprise y a notamment construit l’usine de Kifangondo, réhabilitée en 2016, et pilote actuellement la construction de la méga-usine de BITA, dont la mise en service est attendue fin 2026.
En janvier 2025, les deux partenaires ont renouvelé leur engagement à travers un protocole d’accord prolongeant la coopération au-delà de 2028.
Avec ce contrat de modernisation, SUEZ confirme son ancrage dans le pays et sa volonté de mettre l’expertise française au service de l’accès universel à l’eau potable, dans un cadre économiquement maîtrisé et technologiquement avancé.
Suez en quelques mots
SUEZ est l’un des principaux groupes mondiaux spécialisés dans la gestion de l’eau et des déchets, héritier d’une histoire industrielle débutée au XIXe siècle avec la Compagnie universelle du canal maritime de Suez, fondée en 1858. Après la fusion de la Compagnie financière de Suez et de la Lyonnaise des eaux en 1997, le groupe s’est recentré sur les services à l’environnement, devenant Suez Environnement lors de la fusion avec Gaz de France en 2008. SUEZ emploie aujourd’hui près de 40 000 collaborateurs et accompagne plus de 66 millions de personnes dans le monde pour l’accès à l’eau potable et la gestion des déchets. En 2024, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 9,2 milliards d’euros, en progression de 3,5 %, avec un bénéfice avant impôt de 1,6 milliard d’euros (+13 %). SUEZ est un pilier de l’innovation française dans l’acheminement de l’eau et la gestion des déchets, des secteurs clés de la transition écologique avec 100 millions d’euros investis par an et une hausse prévue de 50% d’ici 2027.
Source : Communiqué de presse de SUEZ
Image : Luanda, Angola
BAH VOYONS…ET DERRIÈRE QUI PAYE LES FACTURES D EAU TOUJOURS PLUS CHERES, EN FRANCE